Les travaux de requalification de la place Jean Jaurès, appelée plus communément La Plaine, vont démarrer en septembre 2018. Fini la place « rond-point » : une nouvelle voie la traversant va être créée, des espèces méditerranéennes plantées, des bancs installés. Avec vocation de la rendre aux piétons.
C’est une institution pour les Marseillais de toutes les classes sociales, la place Jean Jaurès plus connue sous le nom de la Plaine va bientôt être complètement transformée. Elle est reconnue et appréciée par les Marseillais pour son marché, ses bars branchés et populaires à la fois, son jardin public en son centre, sa sardinade des feignants tous les 1er mai et sa convivialité, mais malheureusement souvent critiquée pour la surdose de véhicules qui transitent tous les jours, pour son stationnement, souvent anarchique sur la voirie ou au centre même de la place, pour le manque de propreté et d’éclairage la nuit. Bref, la Plaine, c’est Marseille condensé dans une place.
À quoi ressemble le projet choisi par la Soleam* ?
Le projet sélectionné a été imaginé par les paysagistes de l’agence APS et l’architecte milanaise Paola Vigano. L’agence APS a entre autre réalisé les superbes aménagements publics et jardins du fort Saint-Jean. Il a été sélectionné parmi 4 projets, qui « respectent tous le cahier des charges » nous explique Gérard Chenoz, président de la Soleam. Mais, celui de l’agence APS « était celui qui nous paraissait le plus approprié » poursuit l’élu. Il correspond « à l’ambition que nous avons d’en faire une place métropolitaine« .
Une chose est sure, ce projet dont le coût avoisinera les 13 millions d’euros ne sera pas un petit chantier. La Plaine devrait complètement changer de visage. Mais l’élu poursuit « 13 millions, ramené à la surface de 2,5 hectares, cela en fait un projet deux fois moins coûteux que le réaménagement du Vieux-Port« .
Le jardin central et clôturé laissera place à un vaste espace public piéton et ouvert, composé non pas d’un aménagement paysager au centre comme c’est le cas aujourd’hui, mais de « modules » paysagers tout le long de la place. Le revêtement au sol sera remplacé par un dallage plus qualitatif et des bandes piétonnes en béton désactivé, comme ce qu’on retrouve aux pieds du MuCEM. Des bancs seront aménagés aux pieds des arbres.
Le projet en détails
Côté circulation ?
Il ne sera plus possible de tourner autour de la place comme aujourd’hui. La Plaine se traversera selon un axe nord sud, qui connectera la rue Saint-Michel à la rue Saint-Savournin. Ce nouvel axe de circulation central aura droit à sa piste cyclable.
Concernant les voies actuelles qui desservent la Plaine, la rue Curiol rejoindra le nouvel axe créé. Quant aux rues Ferrari et Chave, elles feront une boucle pour rejoindre respectivement la rue de l’Olivier et la rue Horace Bertin.
« On a aussi pour idée de faire passer un bus de nuit par la nouvelle voie. Une ligne qui ferait le tour des parkings du centre-ville pour que les habitants y laissent leur voiture et viennent ainsi en transports en commun. On est actuellement en concertation avec la RTM sur ce sujet. Mais en 2020, ce sera fait », avance Gérard Chenoz.
Combien de places de parking ?
65 places de stationnement seront maintenues. Il ne sera toutefois plus possible de se garer sur la place elle-même. Les places de stationnement seront réparties notamment le long de la nouvelle voie créée et autour de la place. « On va essayer de mettre en place le même système que sur la rue Paradis : des places avec des capteurs où le temps de stationnement est limité pour que les voitures ne restent pas toute la journée. On verra avec la mairie s’il vaut mieux limiter le temps à 10, 20 ou 30 minutes », explique Gérard Chenoz.
Le parking souterrain reste quant à lui inchangé et entièrement accessible pendant toute la durée des travaux. À la fin des travaux, l’entrée se fera par le boulevard Chave et la sortie par la rue Horace Bertin, dont le sens de circulation aura été modifié. Côté stationnement pour vélo, 11 zones devraient être créées à divers endroits de la place.
Quelle surface allouée au marché ?
Le marché comprendra à terme 190 emplacements de 6 mètres de largeur (170 emplacements avec véhicules et 20 emplacements sans véhicules attenant). Actuellement, le marché de la Plaine compte 300 forains. Pendant la durée des travaux, seuls 80 pourront rester sur place. Les autres seront relocalisés sur d’autres marchés : place Louis Arzial (3e), Belle de Mai (3e), Michelet (9e) ou la Rose (13e) ou sur un autre site s’ils en font la demande et que cela est possible. « Aucun forain ne restera sur le carreau mais tous ne réintégreront pas la Plaine », reconnaît Marie-Louise Lota, adjointe au maire de Marseille en charge des emplacements publics.
Les arbres sont ils maintenus ?
Le parti paysager conserve le mail de tilleuls sur les cotés Est et Ouest de la place et prévoit le renforcement à l’Ouest avec la création d’un 3e alignement.
Les 4 magnolias « historiques » de la place seront préservés et mis en avant grâce à un aménagement tout autour et des nouveaux îlots « végétalisés » seront aménagés. Au total, 20 nouvelles essences méditerranéens (chêne vert, plaqueminier, févier…) vont être introduites dans l’espace, plutôt monovégétal actuellement de par la présence quasi unique de tilleuls. Les nouveaux arbres plantés seront également bordés de végétation à leur base. De 180 arbres à aujourd’hui, on en comptera 186 à la fin des travaux. Une faible différence en quantité, mais importante en termes de biodiversité selon l’agence APS.
Quels aménagements sur la place ?
Au cœur de la place un « tapis central » accueille un Deck Urbain « les Gradins de la Plaine » imaginé comme un lieu de rencontre pour les habitants. Un lieu confortable dans lequel se répondent des espaces végétalisés et ludiques et notamment deux aires de jeux pour enfants (2-6 ans et 6-12 ans).
Au total, 700 mètres linéaire d’assise seront également installés sur la place. Chaque arbre sera d’ailleurs entouré de mobilier urbain pour s’asseoir.
Deux kiosques avec toilettes et lavabos devraient être installés. Sur les deux kiosques à journaux existants, dont l’un est fermé, un devrait garder cette vocation. L’autre devrait avoir une destination différente mais qui n’est pas encore déterminée. Les deux se situeront dans la partie Ouest de la place.
Calendrier
Le projet de réaménagement de la place Jean Jaurès s’étale entre septembre 2018 et décembre 2020. Un planning prévisionnel qui pourra changer « quelque peu » lorsque la Soleam connaîtra les marchés de travaux. Il comprend quatre phases :
- Septembre 2018 à décembre 2018 : concerne la partie sud et ouest : installation de la base de vie, démolitions et terrassements, travaux réseaux de la voie centrale et de la grande allée piétonne,
- Décembre 2018 à avril 2019 : suite de l’aménagement et des terrassements au Nord du cœur de place, travaux de surface autour de la voie centrale et de la grande allée piétonne, mise en place de l’éclairage public, voie centrale et voie Sud, mise en place des bornes de gestion d’accès, construction des nouveaux kiosques,
- Avril 2019 à avril 2020 : réalisation des boucles Ferrari/Olivier et Chave/Bertin, travaux d’aménagement de surface, finalisation de l’éclairage public voie centrale et Sud, finalisation des bornes de gestion d’accès, construction d’îlots végétaux, habillage des sorties de parking,t ravaux de réseaux divers,
- Avril 2020 à décembre 2020 : déplacement et réduction de la base de vie du chantier, construction des gradins urbains paysagers, mise en place des jeux pour enfants, finalisation des plantations.
Prévus initialement en janvier 2018, les travaux démarreront finalement en septembre 2018. Un retard justifié par des raisons de sécurité. Une étude a en effet été menée pour réfléchir à comment sécuriser la place, « pour éviter à posteriori du réaménagement d’avoir à mettre de gros blocs de béton sur la place comme c’est le cas au Vieux-Port », explique la Soleam. Du mobilier de sûreté renforcé sera installé aux points stratégiques de la place.
Un projet, des « pour » et des « contre »
Pour ce projet, les habitants sont plutôt partagés. D’un côté, il y a ceux qui craignent que ce réaménagement soit « pour les touristes » et qu’il « chasse les plus modestes« , comme nous l’avait confié un riverain au printemps 2017. Ils ont peur aussi de perdre l’âme de leur quartier et ne sont pas satisfaits de la concertation menée par la Soleam. D’un autre, il y a ceux qui veulent une place plus aérée avec moins de voitures et qui sont plutôt favorables au projet.
Certains opposants au projet continuent les interventions publiques, comme le collectif La Table est Plaine qui se qualifie comme « un collectif informel composé d’habitant
Retrouvez le programme réalisé par la Soleam aux 4 équipes d’architectes et paysagistes qui ont planché sur le projet ici
La vidéo de l’assemblée de la Plaine, qui regroupe les habitants du quartier qui s’opposent au projet et qui est à l’origine de la mobilisation et de la pétition en ligne.
Paroles de forains from primitivi on Vimeo.
*La Soleam est la Société Locale d’Equipement et d’Aménagement de l’Aire Marseillaise, qui agit en temps que maitre d’ouvrage pour le compte de la ville de Marseille. C’est la Soleam qui pilote les études et qui supervise le projet et le chantier.
Publié le 27 décembre 2016, mis à jour le 4 juillet 2018
Cette place ne pourra retrouver un caractère familial et plaisant que lorsque:
– La police fera son travail en contrôlant les dealers qui ont pris possession des lieux (allant jusqu’à installer des chaises de jardin pour leur petit confort)
– La police (encore) verbalisera les incivilités notamment le tapage nocturne constant. Faut-il rappeler cette fanfare qui vient jouer sur la place la nuit (2h du mat’ souvent) au mépris des familles et leurs enfants qui tentent de trouver le sommeil ou les bagarres et autres sono de voitures garées sur la place…
– Les forains auront l’obligation de ramasser leurs déchets pendant et après le marché (aujourd’hui après chaque marché c’est une déchetterie à ciel ouvert) et que la police municipale agira en conséquence. Il y a là sans doute beaucoup d’économie à faire quand on voit les efforts humains déployés en moyens divers pour tenter ramasser tous les déchets (bon en même temps faut bien occuper tous les employés de la mairie hein).
Tout cela ne semble pas bien difficile à mettre ne oeuvre il faut juste un peu de volonté politique.
Oui tout ça marchera quand on enlevera toute vie du quartier.
Le civisme et la vie de quartier ne sont pas incompatibles. Vous êtes résident de la place pour vous prononcer de la sorte ? Ou vous faites partie de ceux qui n’habitent pas le quartier et qui y viennent y faire une « Pachénade » (qui signifie « c’est pas chez nous, alors on s’en fout ») de temps en temps ? Les tapages nocturnes dont fait référence Arthur Tomassini au dessus sont ceux générés entre 1h et 5h du matin, et ils s’agit systématiquement de concerts sauvages types fanfares, percussions et autres sound system improvisés : c’est un enfer pour les familles et personnes âgées. Quant aux forains qui laissent leurs tonnes de détritus sur la place, c’est juste une aberration : ne pas dénigrer ce problème laisse rêveur quant à votre mode de vie. Et les dealers à côté du parc pour enfants, c’est vraiment géniallissime ! Bref, la vie de quartier ne gène personne, ceux sont les « Pachénous » qui génent le quartier !
Entièrement d’accord. Beaucoup de ces « militants pour un quartier populaire » n’habitent pas le quartier. La Plaine a toujours été un quartier populaire. Mais populaire ne veut pas dire sale, avec de la drogue qui circule en plein jour, de la musique toute la nuit et des flaques d’urine tout autour !!! Et puis à quoi ça rime ce combat pour garder les voitures sur la Plaine ??? Nantes, Lyon, Aix… ont des centres villes piétons et ça fonctionne très bien. Nous avons la chance d’avoir à disposition le tram, le métro, le bus, les vélos. Y’a t-il un intérêt de quelques uns quelque part ??
Et quand tu t’offriras un cerveau. Tu l’a trouvé tombé du camion sur la plaine. vie de quartier = espace commun dégradé et grosse déconne. Tu n’as jamais appris à faire du vélo dans un lieu apaisé genre parc. Tu es un vrai toi!
Allez donc vivre à la campagne Monsieur!
vivre en ville signifie donc accepter le traffic de drogue, la pisse, les tapages nocturnes et les déchets je ne savais pas merci
je suis tout à fait d’accord, ne mélangeons pas réaménagement et « maintien de l’ordre » au sens large. Quel que soit le réaménagement…et partager la plaine en deux n’est pas la meilleure des idées, il faut veiller à la tranquillité publique, et c’est le rôle du maire…
Il faut l avouer. Au fil des années tout ce quartier est devenu un cloaque sans nom. Un ramassis de cassoces , de clodos, d artistes ratés à 2 euros , d activistes mêlant anarcho-no border-ultra gaucho-zadistes qui surtout ne veulent rien changer pour continuer leur petit business dans l entre soit. Ils excluent toute arrivée de population de classes moyennes et supérieures qui sont les seules à permettre un renouveau salutaire pour cette zone. Voilà leur combat. D une intolérance insupportable. Et que dire de ce marché. Un marché du tiers monde. Avec ces camelots gypsis à 2 balles rassemblés en mafia qui veut faire sa loi , et qui font pression pour continuer à vendre leur merde, tout ça sans aucun respect pour l environnement. Il suffit de voir le Bronx qu’ ils laissent après leur passage.
Il faut que la sociologie du centre ville change d’aspect. Faire revenir les classes sup et moyennes. Augmenter la qualité de l.offre et des services. Seule solution pour sortir cette ville de sa crasse.
Cher Monsieur, vous devez être d’une résistance admirable pour souffrir une pareille… Subure !!! Si vous ne supportez pas le centre ville et sa si méprisaâââble populace, dont vous dressez un portrait plus apocalyptique que réel, je vous indiquerai un quartier dans lequel la police fait bien mieux son travail et où les pouvoirs publics ne négligent pas l’espace en prévision d’une « requalification » : Saint Giniez, ? Allauch ? Ou pourquoi pas Roucas Blanc ?
Ou se trouve l’entree du parking ?elle n’apparait pas sur le plan.
Si je suis sur le boulevard Eugene Pierre et que je veux rejoindre la rue du loisir par ou je passe,car apperemnt la rue horace bertin descendra vers Eugene pierre.
Merci de m’eclairer
pour rejoindre la rue du loisir en arrivant par Eugene Pierre ,il faudra aller tout au bout d’Eugene pierre, prendre a gauche en direction du cours f.Roosevelt puis remonter la rue Adolphe Thiers par les Reformés et enfin a droite rue du loisir.
Je pense qu’il serait judicieux de changer le sens de la rue Terrusse afin d’eviter ce grand tour qui sera completement saturer .
J’ai exactement le même problème. J’ai un garage dans la rue Terrusse et j’habite rue du loisir. Je ne me vois pas faire le tour par Franklin Roosevelt pour aller chez moi !
Ce document n’est rien qu’un…phantasme. Les détails « vulgaires » ne peuvent pas y figurer. La réalité est autre : allez voir le Parc Michel Lévy, ce qu’il en reste à l’angle de la rue Perrin Solliers et de la Rue Pierre Laurent, entre Lodi et Rome ! C’est très instructif. On a désormais un clapier déprimant et grotesque à la place des 3000 m2 de vrai verdure. Honte à l’urbanisme du mensonge, du mépris et de la nuisance….
Il aura fallu un peu plus de 20 ans pour que les arbres du dernier aménagement de la Plaine nous fassent une jolie ombre en plein été… Savoir qu’ils vont être sacrifiés pour ce nouveau projet et remplacés par de jeunes arbres dont je n’aurais certainement pas le plaisir de profiter de leurs jolies ombres dans 20 ans… Essayer de récupérer ces arbres; en quelques coups de pelle mécanique, ne me dites pas que c’est impossible ou que ça ne marchera, je l’ai déjà fait, avec un peu de bonne volonté… une bonne taille avant et un bon arrosage après. Je parle des arbres du jardin du centre de la place, autour des vaillants magnolias.
J’habite sur la Plaine, je suivrai avec intérêt l’avancement des travaux.
Je vie dans le quartier, je suis marseillais, Les forains n’ont qu’a s’en prendre à eux même, ils disent qu’ils aiment la plaine que c’est toute leur vie qu’ils sont la depuis des générations blablabla… a chaque fin de marché c’est une honte, des détritus jonchent chaque centimètres carré de la place, les arbres sont remplie de jolies sacs plastics, le vent disperse aux 4 coins du quartiers cartons sacs plastics et papiers… Quand je passe après le marché j’ai honte de ma ville et de mon quartier…
3 fois par semaine cela mobilise une équipe de la propreté d’une dizaine de personnes et 2 à 3 policiers au détriment des autres rues du quartier….
Alors la chanson c’est notre vie, on l’aime, on va se battre contre le grand capitalisme ça me fait rire,
Il fallait vous mobiliser avant pour régler le problème de propreté, mais c’est sur c’est plus facile de venir vendre votre bric à brac, prendre le fric et se casser en laissant a chaque fois une décharge à ciel ouvert pour les gens qui y habitent toute l’année….
A bon entendeur!
ps: Je précise qu’ il existe un règlement des marché de la Ville qui stipule:
Les emplacements doivent être laissés propres par les commerçants qui veilleront tout particulièrement à ramasser et emporter les emballages et détritus à la fin du marché….
Bonjour, Cette place de la Plaine, à un marché forain trois fois par semaine qui est vraiment le plus intéressant de toute la Ville.Honnetement j’y fais vraiment de bonnes affaires. Alors il faut réfléchir quand même. Malgré tout je remarque que les trottoirs et bien d’autres endroits sont dans un drôle d’état, à refaire….
L’angle de caméra, la perspective choisie, ainsi que la taille de l’image, sont différentes entre les deux photos comparées ?!
Des places de la Plaine , ou je suis né, j’en visite des dizaines à l’étranger :Italie,Grèce,Espagne…
elles ne posent pas de problèmes du « vivre ensemble » : c’est la famille,la sécurité,un certain art de vivre,pas de problèmes pour nos enfants ,nos jeunes filles,des bruits de vie normale ,enfin tout ce qui est normal quoi ! Allons mesdames et messieurs les politiques un peu de courage pour prendre la bonne direction,ce n’est pas trop tard!Je ne vois jamais un seul policier sur la Plaine et pour les habitants de la Plaine un peu plus de civisme et de respect des autres .Enfin , comme dans les belles villes de la Mediterrannee , on n’est pas condamné à la médiocrité !!!
Azererrtrtr
Lorsqu’on reçoit de la famille ou des amis, la place de la Plaine était très pratique pour qu’ils se garent.
Avec le nouvel aménagement de la Place avec très peu de place pour se garer, ils devront payer le parking à 27 euros pour la journée.
C’est bien dommage que cet aménagement va modifier notre vie de tous les jours.
et nous on en a marre de toutes ces bagnoles, la plaine est un échangeur autoroutier
J’habite la Plaine , je vais souvent au marché mais…. pour seulement 3 matinées par semaine cette place qui pourrait être si belle est laissée à l’abandon . Arbres à plastique l’hiver , bouteilles et déchets dans le parc elle sert surtout de parking et n’a rien d’attrayant il faut bien le reconnaître … et cela à 2 pas de la Canebiere … Il est grand temps que Marseille évolue comme elle à commencé à le faire ! La ville a des décennies de laisser-aller à rattraper . J’aimerai bien de belles terrasses de café , des boutiques artisanales , de grands arbres avec beaucoup de bancs pour les mois de canicule , la fontaine mise en valeur et pourquoi pas des brumisateurs 🙂 ! … Alors , à moins d’éprouver un amour immodéré pour les rats et les plastiques , je ne comprend pas cette levée de boucliers ^^
Anne
Expliquez moi pourquoi les commentaires n’arrivent pas par ordre chronologique ?
c est un super projet ca,,,ideal pour les dealer avec la benediction du gouvernement, mais ce sont les marseillais qui vont payer,je dis bien les marseillais enfin le peux qui payent des impots
Tout est à revoir à la Plaine car , les jours de marché, c’est Noailles
Et bien moi je dirais que tout est à revoir à la Plaine, car les jours de marché, c’est la Plaine…
Habitué nocturne de la place jean Jaurès , pendant plus de dix ans , j’ai beaucoup apprécié la convivialité des lieux : cependant au fil du temps , j’ai été découragé par les difficultés de stationnement et surtout par la multiplication de groupes bigarré s, imbibées d’alcool et de » fumettes » ,
Entourés de chiens patibulaires croisés pittbul ….
Je ne compte pas non plus les témoignages de vols et de vandalisme concernant les voitures .
…. La » requalification » de la place va chasser l’automobiliste , celui-là même qui venait de la périphérie Marseillaise … elle va chasser les pauvres et n’en laisser que quelques un Pour conserver l’illusion du vivre ensemble . ….les prix vont augmenter et permettre aux bobos de s’encanailler à bon compte et à leur mesure ….en côtoyant une jeunesse désœuvrée mais pleine de chimères artistique s .
Et j’irais voir le spectacle , comme on va au zoo ….pas souvent .
les ordures de la pleine sont maintenant avenue du prado une honte
Nous payons une fortune de taxes ce n’est pas pour avoir encore des ordures devant nos portes
C’est drôle comme certaines gens dans cette ville aiment et défendent ce qui est moche sale et triste. 40 ans que je possède un appartement à La Plaine. Quand je suis arrivé, il y avait un marché, un vrai marché marseillais. Aujourd’hui ce n’est plus un marché mais une annexe des puces, une poubelle, une horreur. Le quartier était vivant. Aujourd’hui le quartier n’appartient pas aux habitants, mais aux forains, et la nuit aux ivrognes et dealers. A quand un vrai marché ? Produits de la régions, produits bios, artisanat, soyons fous : pouvoir acheter du poisson. Ce marché est devenu la honte de la ville quand on le fait visiter aux étrangers. Et comme cela ne suffit pas, au lieu de se tenir une fois par semaine, comme dans toutes les villes de France, il nous pollue, dans tous les sens du terme, trois jours, où la place appartiens à forains bas de gamme, venus d’ailleurs. Aujourd’hui ce n’est pas vivant : c’est l’enfer ! Quatre mois de beaux jours à dormir fenêtres double-vitrage fermées et tampons dans les oreilles ! Que tous ceux qui « défendent leur quartier » mais qui n’y habitent pas, viennent faire l’expérience ! Oui il y a toute une population à virer, n’en déplaise aux défenseurs du politiquement correct et autres Tartuffes : dont ivrognes, dealers, etc… Posez-vous la question, tous ceux qui défendent l’indéfendable dans cette ville : pourquoi Marseille est une des très rares villes au monde à avoir moins d’habitants aujourd’hui qu’en 1968, cinquante ans plus tôt ? Tout ceux qui peuvent la fuit ! Vous allez me dire, « t’as qu’a en faire autant » le leitmotiv de toux ceux qui sont dans le déni des problèmes et à court d’arguments : c’est fait, dans deux mois je pars à l’autre bout de la ville, dans un quartier mort… mais où, au moins, je pourrai dormir la nuit… Pauvre ville !
En soi, le projet mériterait d’être revu à la baisse, ne serait-ce que pour laisser une plus grande place que ce qui est prévu aux marchands. Ce marché, c’est une tradition de Marseille qui se perd si le projet aboutit tel qu’il est présenté en images. En effet, bien qu’il soit mentionné que 190 marchands pourront continuer à exercer, on a du mal à se représenter un tel nombre à l’endroit où sont situées « l’esplanade et la zone principale de marché » sur les images. D’autant plus encore si l’on fait croire que les stands pourront s’établir directement sur les allés piétonnes ouest et est, ou même entre les nombreux arbres, ou encore au centre gauche et droit derrière les arbres sans perspective de zone piétonne. Cette représentation donne à voir des forains engoncés et agglutinés les uns sur les autres ainsi qu’une circulation laborieuse pour les personnes qui sont venus acheter. Ce qui risque, au final après expérience ou même avant, de faire nettement moins de 190 marchands comme il est prévu. Or, il ne faudrait pas que ce soit le nombre de forains qui puisse être revu à la baisse mais bien le projet en lui-même. Autant la rénovation de la place de la République à Paris était une très bonne idée, autant celle de la Plaine à Marseille parait nettement moins convaincante, si l’on cherche bien évidemment à préserver et respecter l’histoire de ce marché ô combien mythique. L’enjeu n’est pas le même du fait du facteur démographique en rapport avec le lieu. L’inquiétude peut se comprendre et elle est justifiée, surtout lorsque le projet semble s’imposer de force à travers des barricades bétonnées.
Toujours plus de propre, plus de caméras, plus de petits bancs made in Vinci, d’espace froids et déshumanisés. L’idée n’est évidemment pas d’expulser les dealers , les sacs plastics et les détritus de la place. Si cette mairie en avait quelque chose à faire de l’écologie, ça se saurait depuis longtemps. Le principe, qui est à l’oeuvre dans toutes les grandes métropoles françaises, c’est de créer un espace urbain débarrassé de ces éléments les plus pauvres, de faire monter les prix des loyers, de créer les conditions d’une surveillance constante de la population tout en gentrifiant les centres. Quand on toutes les villes françaises seront recouvertes de petit mobilier urbain en métal brossé, des mêmes dallages au sol de Nantes à Marseille en passant par Bordeaux, et des mêmes jeux pour enfants moches et sans imagination, le processus sera accompli. Souriez, vous êtes filmés.
Ce n’est pas le fait de refaire la place qui est dramatique, c’est la façon dont c’est fait.
Pour des raisons familiales je connais très bien Marseille et Lyon. À Marseille, la Plaine est le quartier d’enfance de ma mère et de ses parents. C’est donc un endroit que je connais très bien – et en plus mon oncle paternel était employé des tramways. Le 68, le Bd Chave…
Il me semble qu’il faut distinguer deux choses dans ce projet.
– D’une part, l’idée de virer les bagnoles, d’avoir une Plaine plus « propre », plus respirable, plus calme, est une bonne chose. Il est clair que les bagnoles partout, les nuisances, un marché ou plus personne n’entend « brousse du Rove, brousse du Rove », c’est à reprendre.
– D’autre part et en revanche, gaffe à la gentrification – mèfi ! Regardez à Lyon. Ah, vue de loin, c’est bien plus « propre » et « ecolo-friendly » qu’il y va trente ans. En vrai ? Une aire métropolitaine en voie d’ile-de-francisation – il y a encore vingt ans je trouvais Lyon calme en rentrant de Marseille, aujourd’hui c’est Marseille que je trouve calme et Lyon « parisianisé », une Croix-Rousse populaire devenue un nid à bobos, un Monplaisir populaire devenu un nid de bourges, un Hôtel-Dieu devenu un truc sans âme pour touriste chinois. Amis marseillais, que Marseille ne devienne jamais une métropole bien propre pour touriste et pour bobo – avec ses jolies dalles au sol et ses décors interchangeables !
Comment peut on défendre un quartier aussi crado que la plaine et refuser que la situation s améliore. Avez vous vu l état de cette place ?Un parking à bagnole le soir et le rendez vous de tous les zonards de la ville. Ça pue. C est moche et dangereux. Et un marché le jour. Enfin, disons plutôt une annexe des puces et de noailles, le tiers monde à ciel ouvert où des forains gitans sans respect vous vendent de la camelotte chinoise, des fruits et légumes ultra bas de gamme puis foutent le bronx a la fin du marché. On se croirait à beyrouth sauf su il s agit du centre de marseille. Une vrai hibte. Tout ça défendue par des assoces gauchistes de zadistes désoeuvrés non productifs, par des artistes ratés et des bobos idéalistes qui se complaisent dans ce merdier. Oui la mairie a parfaitement raison de rénover cette place. J espère qu elle ne renouvelera pas les forains pour les remplacer par de vrais maraîchers de la région pour nous vendre de bons produits comme notre belle provence sait en cultiver. Ras le bol du bas de gamme. On veut désormais de la qualité.
Vous comprenez pas que c’est crado parce que le laxisme de la police c’est aussi le truc pour pourrir le coin ? Coin coin ? A Michel Lévy c’était pareil : une pétaudière, du coup les gens ne pouvaient plus piffrer leur beau parc. Maintenant il y a un clapier ! Un vrai, allez voir, c’est vraiment un clapier, ! 100% pareil !!!
Je photographie l’écran pour montrer ensuite trace de cet énorme mensonge. Comme à la Canebière, comme au Parc Michel lévy 3000 m2 de verdure et de bonheur ont été transformé en pétaudière à shootés par défaut de surveillance, puis en clapier par la rapacité de nos bétonneurs, allez voir c’est édifiant !!! Honte aux prédateurs qui pratiquent l’urbanisme du mensonge, du mépris et de la nuisance.