Le grand port maritime de Marseille n’arrête pas de progresser ! Après vous avoir annoncé que le port allait se doter des plus grands portiques du monde sur la commune de Fos pour la gestion des containers, c’est la partie marseillaise qui est à l’honneur aujourd’hui en entrant dans le Top 15 des meilleurs ports au monde. Un classement qui place la cité phocéenne devant New-York. L’annonce a été faite par Jean François Suhas, Président du Club de la Croisière Marseille Provence, lors d’une conférence de presse du Top Cruise 2015.
Avec près d’1,5 million de passagers et près de 450 escales en 2015, Marseille, 1er port de croisière de France, 5e port méditerranéen, signe pour la seconde année consécutive la meilleure performance des ports de Méditerranée et fait son entrée dans le Top 15 des ports mondiaux.
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Le classement des ports 2015
Marseille gagne deux places et devance New York et Galveston. Miami reste en tête, tandis que Barcelone s’accroche à sa 6e place. Elle représente la seule ville européenne présente dans le Top 10 avec Venise.
En parallèle, le port vient d’annoncer son très bon positionnement par rapport à ses concurrents européens pour le trafic de marchandises. Au terme de trois années consécutives de hausse sur le conteneur cumulant à plus de 15 %, l’année 2015 est marquée par une confirmation de la tendance annoncée : en regagnant des parts de marché, le port de Marseille Fos continue de progresser en conteneur alors que les ports d’Europe du Nord voient leur trafic baisser en moyenne. En effet, Marseille Fos termine 2015 avec une hausse de 4% de son activité conteneur alors que les ports du range nord subissaient à fin septembre un ralentissement de – 1,6% (derniers chiffres disponibles), qui ne s’est pas redressé depuis.
Bientôt dans le Top 10 ?
Compte-tenu des perspectives de croissance durable, des évolutions de la place portuaire qui permettent de soutenir d’exceptionnelles performances et d’assurer une qualité de service optimale, et de l’attractivité grandissante de la destination Marseille, le Club de la Croisière Marseille Provence affiche son ambition de positionner Marseille dans le top 10 des ports de croisière mondiaux à l’horizon 2020.
Selon les perspectives établies par le Club de la Croisière Marseille Provence, près d’1,7 million de passagers devraient accoster ou embarquer à Marseille en 2016. Une véritable opportunité pour les acteurs de la filière tourisme qui sont de plus en plus nombreux à s’informer et se former pour mieux bénéficier de l’essor durable de ce marché.
En 2016, les principaux acteurs du marché – Costa Croisières, MSC Croisières et Croisières de France – consolideront leur présence à Marseille. Parmi les nouveautés, Marseille accueillera en juin prochain l’Harmony of the Sea, futur plus grand navire de croisière au monde qui sortira des chantiers de Saint-Nazaire au printemps, le Carnival Vista, navire flambant neuf du numéro 1 mondial de la Croisière et verra le retour du Norwegian Epic, à bord duquel la clientèle française et internationale pourra embarquer depuis Marseille.
Bilan 2015
Ce sont 68 navires de 27 compagnies qui devraient accosté aux portes de Marseille et de la Provence en 2015. Costa Croisières, MSC Croisières et Croisières de France, ainsi que Ponant et Rivages de France dans une moindre mesure, ont proposé 342 croisières au départ de Marseille attirant 520 000 passagers tête de ligne. Ce vaste choix de croisières en Méditerranée proposées au départ de Marseille permet d’attirer les croisiéristes en pré-séjour.
Parmi les faits marquants de cette saison 2015 à Marseille : au printemps, la première escale en Europe du plus gros navire de croisière du monde, l’Allure of the Seas ; au cœur de l’été, l’accueil simultané de 7 navires le dimanche 7 août représentant 21 000 passagers, record battu ; puis un trafic record à automne avec 36 000 croisiéristes lors d’un seul week-end les 12 et 13 septembre, près de 200 000 au mois d’octobre. La Méditerranée reste la destination la plus populaire pour les croisiéristes français avec 63% du marché.
Un secteur très porteur économique pour le territoire
En 2015, les retombées économiques locales devraient être supérieures à 180 millions d’euros (hors investissements réparation navale et portuaires). Trois études successives, menées ces dernières années par la CCI Marseille Provence, affinent ces indicateurs et permettent de dégager les bénéficiaires directs : le secteur maritime mais également ceux du tourisme et du commerce.
Elles montrent également qu’il existe une forte marge de progression pour développer, optimiser le marché de la croisière et accroître son rayonnement sur l’ensemble du territoire Aix-Marseille-Provence.
L’évolution croissante du nombre de passagers des croisières à Marseille
PLUS DE 30 MILLIONS D’EUROS D’IMPACT DIRECT
Estimations constituées de la somme des flux monétaires liés aux dépenses effectuées par les agents maritimes et réceptifs au titre de la croisière : masse salariale, investissements, achats et fiscalité locale
– 68% sont des achats de prestations portuaires (GPMM, MPCT, pilotage, lamanage, bagagistes, remorquage, avitaillement, soutage) ;
– 26% sont des achats de prestations touristiques : excursions organisées, dont les principaux bénéficiaires sont les autocaristes et les guides ;
– 6% sont liés aux dépenses des agents maritimes et réceptifs (salaires, commissions, investissements, locaux).
PLUS DE 50 MILLIONS D’EUROS D’IMPACT INDIRECT
Estimations constituées des dépenses touristiques faites par les passagers. Les retombées sont calculées à partir du montant déclaré des dépenses effectuées à terre et sur leur ventilation, ainsi que sur des données qualitatives sur les moyens de transport et le mode de dépenses, pour un panel représentatif des passagers de bateaux de croisière.
– Les passagers en escale à Marseille (en transit), passent une demi-journée à une journée. 60% d’entre eux effectuent des dépenses lors de l’escale, 50 euros en moyenne par passager (un panier moyen qui atteint 67 euros pour les passagers étrangers).
– Les passagers tête de ligne (embarquant / débarquant) effectuent des dépenses d’hébergement ou de restauration, de parking et de shopping. 20% des embarquants effectuent des dépenses contre 10% pour les débarquants. La dépense moyenne des passagers tête de ligne est de 160 euros. Le trafic tête de ligne présente ainsi deux atouts pour l’économie locale : il génère davantage de retombées pour les acteurs de l’économie portuaire d’une part (agents maritimes et prestataires portuaires) et d’autre part des retombées pour les acteurs de l’économie touristique par la durée de leur séjour sur le territoire.
PLUS DE 100 MILLIONS D’EUROS D’IMPACT INDUIT
C’est l’effet levier sur l’économie locale. Il s’agit des dépenses en cascade des différents fournisseurs qui interviennent dans la chaîne de réalisation des prestations pour les croisiéristes.
voilà une activité économique qui met tout le monde d’accord (ce qui n’est pas le cas de tous les projets portuaires).
Dans les quartiers nord riverains (Estaque, Mourepiane, St Henri, St André, Consolat), même si on ne bénéficie pas encore de ces retombées économiques, on soutien largement ce développement utile à tous, non délocalisable (c’est important), et non polluant.
C’est bien mieux que le projet de TTCM, récemment avorté, qui voulait charger la ville de poids lourds, de trains de marchandises, et de matières dangereuses.
On est donc ravis, les perpectives sont excellentes, le seul bémol est la desserte encore artisanale du terminal croisières de Léon Gourret. Il faut l’améliorer rapidement.
Quand on voit qu’il n’y a même pas une navette entre le port de croisières et l’aéroport on se demande comment vous avez pu obtenir ce rang.
Tous les passagers n’habitent pas Marseille !