Un dispositif spécial de sécurité est déployé à partir de ce lundi 2 novembre dans les écoles de Marseille. La présence de policiers municipaux est multipliée par trois pour assurer le respect des mesures sanitaires et la sécurité face au risque attentat. Médiateurs sociaux et agents de surveillance de la voie publique seront en renfort.
Les écoles sont « une priorité absolue du confinement », nous confie l’adjoint à la sécurité de la Ville de Marseille, Yannick Ohanessian, « car c’est elles qui vont regrouper le plus de monde ».
Notamment aux heures d’entrée et de sortie, autour desquelles l’élu a décidé de « multiplier par trois » la présence de la police municipale avec le « dispositif spécial écoles ». Il comprend « 20 à 25 équipages de police municipale en moyenne quotidiennement ». Une école sera désignée chaque jour pour chaque équipe qui devra assurer une présence sur place. En plus des policiers, « une soixantaine de médiateurs sociaux et 20 agents de surveillance de la voie publique (ASVP) », seront mobilisés spécialement pour les écoles, ainsi qu’un renfort du Centre de supervision urbain (CSU) qui centralise la vidéo-surveillance de la ville.
Pour faire face à la crise sanitaire et aux enjeux de sécurité, j’ai demandé aux services une mobilisation totale. Dès ce matin, chaque équipage de la PM assurera une présence devant les écoles matin et soir. Médiateurs et AsvP mais également CSU viendront renforcer le dispositif pic.twitter.com/7ucqqGWYOp
— Yannick Ohanessian (@yann_ohanessian) November 2, 2020
Respect des gestes barrières et sécurité face au risque attentat
Double objectif, donc, pour ce dispositif spécial : « D’abord faire respecter les gestes barrières » alors que les écoles sont des lieux d’attroupements importants aux heures d’entrée et de sortie. Mais également de répondre à la menace d’attentats tandis que le plan Vigipirate est passé au stade « urgence attentat », le plus élevé. « Il s’agira pour les agents mobilisés de prévenir tout comportement suspect », précise Yannick Ohanessian. Il précise que la demande de présence policière est également forte pour les lieux de culte et les écoles privées.