Le ministre des transports, Philippe Tabarot, a visité ce jeudi 15 mai les nouvelles rames automatisées du métro marseillais. La mise en circulation pourrait débuter en fin d’année.
Ce jeudi soir 15 mai, les usagers du métro marseillais ont eu la surprise de voyager aux côtés du ministre des transports Philippe Tabarot.
Le membre du gouvernement était accompagné de la présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal, de la présidente de la RTM, Catherine Pila, du préfet de Région, Georges-François Leclerc, de la maire des 13-14, Marion Bareille et d’une nuée de journalistes. Direction la Rose, pour découvrir le nouveau métro automatique Neomma qui se prépare à entrer en piste.
38 nouvelles rames, flambant neuves, sont actuellement assemblées par l’entreprise Alstom, chacune pouvant transporter jusqu’à 500 passagers. Ce chantier de modernisation est l’un des 15 projets de transports prioritaires du plan Marseille en grand, soutenus financièrement par l’État.
Les premières rames sont attendues en fin d’année
« On rattrape aujourd’hui un retard pour donner à la deuxième ville de France ce qu’elle devrait avoir depuis un certain nombre d’années, a déclaré le ministre. Quand on voit ce qui existait jusqu’à présent, quand on voit ce qui va exister demain, et quand on voit ce qui existe dans d’autres métropoles nationales, Marseille va enfin retrouver sa place en termes de mobilité ».
La présidente de la Métropole a quant à elle dit sa fierté de voir arriver « ce métro magnifique. Il va être climatisé, automatisé. Il y aura à l’intérieur la 4G et des caméras supplémentaires de vidéo surveillance. C’est vraiment le métro du 21e siècle. On en avait bien besoin, sinon on aurait été contraint d’arrêter nos rames actuelles d’ici 4 à 5 ans ».
Après une exploitation simultanée des métros anciens et nouveaux « en mode de conduite semi-automatique » sur la ligne 2 dès le mois de décembre 2025, l’automatisation complète de la ligne 2 devrait intervenir en 2026, avec l’installation de portes palières. Puis, ce sera au tour de la ligne 1 d’être automatisée en 2027. Le coût global de l’opération est chiffré à 580 millions d’euros.
