La Banque de développement du Conseil de l’Europe (CEB) vient de débloquer un prêt à 200 millions d’euros pour le plan de rénovation et de reconstruction des écoles de Marseille.
Le Conseil de l’Europe s’intéresse de près, et aux prêts, à Marseille. La Banque de développement (CEB), rattachée au Conseil, acte deux emprunts d’un total de 350 millions d’euros pour la Ville. Pour les transports, elle prêtera ce mardi 26 novembre 150 millions d’euros à la Métropole. Une aide dédiée à l’automatisation du métro.
Mais ce lundi 25 novembre, c’est pour le plan de rénovation des écoles de Marseille que la banque vient de débloquer 200 millions d’euros. Inscrit dans le cadre du plan Marseille en grand, ce volet vise à rénover ou reconstruire 188 établissements scolaires de la ville d’ici 2032. Et, à terme, 470.
Un « projet pharaonique », admet Pierre-Marie Ganozzi, adjoint municipal dédié à cette question. « Personne n’a dit que ce serait simple, on ne peut pas faire 500 chantiers en même temps. Mais il faut aller vite et fort », répond-il aux diverses critiques sur la rapidité d’exécution du plan lancé en 2021, comme sur certains couacs.
Objectif : 18 écoles inaugurées en 2025
« Nous avons déjà lancé 25 chantiers. D’ici l’été prochain, nous aurons inauguré 18 écoles », plaide l’élu. Il faut toutefois rappeler que l’ancienne mandature avait déjà lancé certains chantiers. Et que certains attendent que la Société publique des école de Marseille (Spem), principal opérateur du plan écoles qu’il préside, passe la vitesse supérieure.
« La société publique va livrer le Groupe scolaire Émile-Vayssière (14e), puis Jolie-Manon (3e). Et enfin Bouge (13e) pour la rentrée 2025 », assure Pierre-Marie Ganozzi.
C’est justement la Spem qui bénéficie des 200 millions d’euros débloqués par la Banque de développement du Conseil de l’Europe. Ils doivent principalement financer la vague 2 du plan, soit 33 écoles selon la Ville.
« 320 millions d’euros ont déjà été décaissés » pour les écoles de Marseille
Le plan de rénovation des écoles de Marseille représente un budget total d’1,5 milliard d’euros, dont 400 millions d’aides directes de l’État. Ce dernier garantit également l’emprunt de 650 millions d’euros, comme ce prêt du Conseil de l’Europe.
« 320 millions d’euros ont déjà été décaissés, ou sont en train de l’être », détaille Pierre-Marie Ganozzi. La majorité en emprunt, excepté les 80 millions d’euros d’aides directes de l’État provenant de l’Agence nationale de la rénovation urbaine (ANRU).