La Ville de Marseille a approuvé le renouvellement de la convention d’occupation précaire de l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO) qui, par le biais de collecteurs de retombées atmosphériques installés sur l’île du Frioul, assure une mission d’observation du milieu terrestre et marin.
Depuis 2006, le centre d’Océanologie de Marseille (COM) devenu l’Institut Méditerranéen d’Océanologie (MIO) s’occupe de collecteurs de retombées atmosphériques installés sur le sémaphore de Pomègues de l’île du Frioul, grâce à une convention d’occupation précaire gratuite.
Lors du conseil municipal de ce vendredi 9 juillet, les élus ont approuvé le renouvellement de cette convention afin de continuer à assurer une mission d’observation du milieu sur le long terme et pour abriter des expériences scientifiques plus ponctuelles pour accroître la connaissance sur les îles de Marseille.
Un apport au suivi de l’écosystème régional
Intégrés dans des réseaux nationaux d’observation labellisés par le CNRS et mis en œuvre par le service atmosphère/mer du MIO, ces dispositifs collectent les poussières et les eaux de pluie séparément et permettent en effet de compléter le suivi de l’écosystème régional avec « les apports atmosphériques à la mer, les mesures de température de salinité et de courant à la limite sud de la baie de Marseille, ainsi que les mesures météorologiques, de rayonnement UV en milieu marin », précise Hervé Menchon, adjoint en charge de la biodiversité marine.
Pour optimiser cette mission d’observation, il est donc prévu cette année de remplacer le collecteur atmosphérique de type MTX par une machine neuve identique. Un préleveur haut volume pour air ambiant supplémentaire sera, par la même occasion, mis en place afin de filtrer l’air et réaliser de plus amples prélèvements. Un opérateur de l’Institut assure chaque semaine la collecte des échantillons, qui sont ensuite traités et analysés.
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