La Vallée de la gastronomie est le nouvel itinéraire gourmand pour partir à la découverte des trésors du patrimoine culinaire de Marseille à la Bourgogne, avec 350 adresses référencées. Des producteurs, artisans, restaurateurs, proposent une trentaine d’expériences à vivre dès la sortie du confinement.
Cela fait plus de 4 ans que le projet est dans les cartons. Après une période marquée par l’absence de touristes internationaux, les institutions et collectivités de différents territoires français ont travaillé à la création d’une nouvelle marque pour promouvoir les identités culturelles qui font la renommée de la France : la Vallée de la gastronomie France.
De la Bourgogne à la Méditerranée en passant par le Rhône, plusieurs partenaires, dont Provence Tourisme, se sont associés pour proposer aux Français et aux touristes étrangers un parcours polysensoriel, à la découverte des terroirs et des savoir-faire de ces différentes régions. Objectif : rassembler les professionnels de la gastronomie au sein d’une même vitrine pour dynamiser leurs territoires sous la bannière du patrimoine alimentaire. Au menu : offres gourmandes et expériences remarquables.
Près de 350 offres gourmandes
Via le site fraîchement mis en ligne de la Vallée de la gastronomie, les visiteurs pourront retrouver quelque 350 offres gourmandes. Ces dernières, répertoriées par catégories, proviennent de restaurateurs, oenologues, brasseurs ou encore producteurs qui partageront un instant de convivialité avec leurs convives. « La promesse de la Vallée de la gastronomie est de celle de vivre une immersion complète, basée sur le partage, la découverte des produits et l’apprentissage, explique Fatima Faska, cheffe de projet, à l’occasion du lancement de la marque. On ne veut pas qu’il y ait de spectateurs, mais des acteurs ».
Et pour cela, les équipes ont réfléchi à des offres accessibles à tous types de public, les prestations proposées allant de 0 à 400 euros. « Tout va dépendre de ce que le client choisi, s’il veut manger dans un 3 étoiles ou dans une auberge. Le but est de leur mettre à disposition l’ensemble des adresses, dans un périmètre limité dans lequel ils vont pouvoir piocher et suivre au cours de leur voyage ».
Un périmètre de 620 km pour vivre des « expériences remarquables »
Partir à la recherche des truffes dans la campagne dijonnaise, prendre un cours de cuisine auprès de chefs dans le Charolais, déguster les vins produits à Tain-l’Hermitage en présence de ses viticulteurs… Voici un avant-goût de ce que les internautes peuvent d’ores et déjà découvrir en guise de mise en bouche.
Une trentaine d’ « expériences remarquables » ont été sélectionnées pour mettre en valeur l’artisanat et les produits régionaux, pour des visites comprises entre une cinquantaine et 1 500 euros selon les activités choisies. « La gastronomie est un élément identitaire qui permet de rencontrer des gens et de découvrir un territoire, continue Fatima. Elle définit une éducation personnelle, des rites, des traditions, des habitudes… Avec un package de produits emblématiques ou endémiques dont nous voulons aujourd’hui être ambassadeurs ».
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« L’idée est, pour le moment, de faire vivre cela à la clientèle française avant de la développer à l’international, en particulier auprès des Américains et des Japonais qui ont déjà une attirance pour notre gastronomie, indique Hervé Fleury, vice-président de l’Institut Paul Bocuse. Le périmètre choisi s’étend sur 620 km, de Dijon à Marseille et Cassis, en passant par Lyon et Nîmes. Nous voulons éveiller la curiosité sur ce capital de la gastronomie en misant sur l’exigence de l’accueil durable ».
Un « voyage sacré » proposé aux touristes
Pour déployer la marque, les partenaires annonceront prochainement son lancement officiel en présentiel, avant de participer à des salons et festivals où les professionnels du monde de la gastronomie pourront les retrouver. Une expérience itinérante à laquelle se réjouit Valérie Carbonne, directrice de projet pour Provence Tourisme. « Pour le touriste, c’est un voyage sacré que nous lui proposons. La cuisine est la première motivation du tourisme et les professionnels font tous partie de labels, dont 40 sont représentés en tout, ou ont été sélectionnés par un comité dédié. Rien n’est payant pour les professionnels, tout est financé par les collectivités locales, du moment qu’il a envie de participer, nous sommes là pour l’accompagner ».
Et pour garantir la personnalisation et le côté « remarquable » des offres et des expériences, les partenaires projettent déjà d’étoffer la liste des prestations auprès des acteurs locaux. « Le nombre d’offres évoluera, souligne Valérie Carbonne. Il faut sans cesse les renouveler, les faire évoluer pour fidéliser la clientèle et proposer quelque chose de nouveau ».