Hier, le « Conseil d’Etat a rejeté la demande de suspension de la mesure d’interdiction d’activité des restaurants traditionnels, cafés et bars« , annonce l’Umih (Union des métiers de l’hôtellerie-restauration) dans un communiqué.

Déposé par l’Umih, le recours défendu lors de l’audience du mercredi 2 décembre s’appuyait sur « La disproportion de la mesure d’interdiction totale d’activité de nos cafés-bars-restaurants sur tout le territoire national alors que des mesures moins restrictives peuvent satisfaire le même objectif de santé publique, et la rupture d’égalité avec la situation des restaurants collectifs et routiers qui restent, sans cohérence avec l’interdiction de principe de l’activité de restauration, ouverts actuellement » précise l’Umih 13.

Le juge des référés au Conseil d’Etat a rejeté la demande de réouverture immédiate des restaurants et débits de boissons « aux motifs que la situation sanitaire à la date du 6 novembre 2020 recensait 1.661.853 cas confirmés positifs au virus en France et que le mode de transmission se fait principalement par gouttelettes respiratoires, par contact et par voie aéroportée et qu’une distance d’un mètre ne suffit pas à elle seule à limiter la contagion en espace clos« .

« C’est une injustice de plus vécue par notre secteur à la lecture du délibéré. Avec la date du 20 janvier pour notre réouverture qui s’éloigne c’est un coup de massue supplémentaire pour notre profession qui est de plus en plus désespérée. Je tiens à rappeler que notre profession n’est en rien coupable dans cette crise sanitaire sans précédent » a annoncé Roland Héguy, président confédéral de l’Umih, qui donne rendez-vous lundi 14 décembre à 13h à Paris pour le grand rassemblement de la profession.

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