Depuis le début de l’année, un peu plus de 80 000 voitures électriques ont été vendues en France. Dans le département, la tendance est la même, puisque les ventes de véhicules électriques ont augmenté de 120% depuis 2018. Conscients de cet engouement, les constructeurs automobiles sont de plus en plus nombreux à prendre ce virage vert.

Cette année en France, selon le site d’information Automobile Propre, près de 80 600 voitures électriques se sont vendues contre 42 764 l’année dernière. Les véhicules électriques, à la différence des voitures hybrides qui fonctionnent à l’essence ou au diesel, avec une ou deux batteries pour compléter ou limiter la consommation d’essence, fonctionnent entièrement à l’électricité.

Une très nette évolution des ventes est également observée dans les Bouches-du-Rhône. Si bien que début juin, une voiture achetée sur cinq était une voiture électrique. Un phénomène qui s’explique notamment par les aides généreuses mises en place par l’Etat, afin de relancer les ventes de voitures suite à la crise du coronavirus. Aujourd’hui, de nombreux consommateurs se renseignent, et se disent prêts à franchir le pas.

Cette tendance nette s’accompagne aussi par le déploiement des bornes électriques partout sur le territoire et l’augmentation du nombre de constructeurs proposant des modèles électriques, comme le concessionnaire Renault avec sa petite voiture urbaine Zoé, en tête des ventes en France en 2019, ou dans une version plus haut de gamme, la marque suédoise Volvo, avec la commercialisation de sa toute première voiture 100% électrique, la Volvo XC40 Recharge, avant la fin de l’année.

Les marques automobiles premium comme Volvo misent aussi sur l’électrique

Fondée en 1927, la marque Volvo a fait ses preuves au niveau de la fiabilité de ses constructions. Commercialisée dans près de 100 pays, elle est à l’origine de la ceinture de sécurité telle qu’on la connaît [le modèle à trois points d’ancrage, premièrement introduit sur le modèle 121 Amazon et PV544, ndlr]. Durant toute son histoire, la marque a revendiqué une identité éco-responsable forte, avec un ADN scandinave ancré : « Les pays scandinaves sont très forts au niveau social et culturel. L’humain et la famille sont au centre des préoccupations » explique Guillaume Dijoux, directeur de site Volvo Marseille.

, La vente de véhicules électriques en plein boom dans les Bouches-du-Rhône, Made in Marseille
© Volvo

Du côté de l’innovation, Volvo n’en est pas à son coup d’essai puisque déjà en 2013, la marque commercialisait son premier véhicule hybride, la V60 Break. « C‘était l’un des rares véhicules hybrides rechargeables à l’époque, les gens pensent que cette stratégie de développement durable est toute fraîche, mais en fait non », se souvient Guillaume Dijoux. A ce jour, la marque propose tous ses véhicules en hybride rechargeable et répond à son objectif donné et atteint en 2020.

D’ici la fin du mois de décembre, le premier véhicule entièrement électrique sera commercialisé, mais la marque suédoise ne s’arrête pas là et espère que les véhicules électriques représenteront 50% des ventes en 2025, au même titre que les véhicules hybrides. Volvo vise également à réduire son émission de CO2 de 40% par voiture à l’horizon 2025, dans l’optique de devenir « climatiquement neutre » à l’horizon 2040.

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© Volvo

25% de plastique recyclé dans les voitures en 2025

Et le constructeur suédois veut aller plus loin encore sur la voie de la durabilité, en utilisant du plastique recyclé pour la construction de ses voitures. Cela peut aller de la réutilisation de filets de pêche usagers, pour la fabrication de son tunnel central, à des cordes, bouteilles en plastique, pour celle des sièges et des tapis, ou encore la récupération d’airbags recyclés et même d’anciens sièges de voitures. Volvo vise d’ailleurs l’utilisation d’au moins 25% de plastique recyclé pour construire ses véhicules dès 2025.

Actuellement testée en démo sur le modèle de voiture XC60 T8 plug-in hybrid, cette solution en est toujours à la phase d’essai et devra passer encore plusieurs tests pour répondre aux standards de la marque.

Une semaine de temps libre gagnée chaque année

Pour le constructeur, l’innovation technologique et les systèmes de commande connectés sont également des moyens d’accompagner le virage vers la durabilité des véhicules. En effet, avec le service connecté Sensus, comprenant la navigation, le divertissement embarqué et les systèmes audio, l’ambition de Volvo est également d’utiliser la technologie comme outil pour gagner du temps ; la société suédoise vise à ce que chaque nouveau véhicule fasse gagner à ses utilisateurs l’équivalent d’une semaine de temps libre chaque année, à l’horizon 2025 :

« La voiture connectée, c’est un moyen de simplifier la vie. Chaque nouvelle Volvo est équipée d’une tablette tactile reliée à un système de géolocalisation. Elle comprend l’application Volvo on Call qui permet de démarrer le véhicule, l’ouvrir, le fermer ou encore d’allumer le chauffage à distance. Des capteurs permettent également de mesurer la qualité de l’air et de faire un cycle de nettoyage. Enfin, chaque voiture est connectée aux autres véhicules de la marque, donc en cas de bouchons, de changement de météo, l’application avertit les autres usagers », explique Guillaume Dijoux.

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Crash test Volvo. © Volvo

Des véhicules sécurisés pour tous

La durabilité des véhicules repose également sur leur adaptabilité à tout type de conducteur et de passager, non seulement en termes d’agrément de conduite, mais également de sécurité. C’est pourquoi la société suédoise a développé un système d’aide à la conduite afin d’éviter les accidents de voiture. Il permet de détecter les risques de collision et aide à les empêcher. Lorsque vous quittez une place de stationnement, l’Alerte Trafic signale si des véhicules se trouvent à proximité de la Volvo et permet le freinage automatique en cas de collision imminente. Le système BLIS, quant à lui, surveille les angles morts et facilite la conduite en cas de circulation dense.

Les véhicules sont d’ailleurs testés dans des conditions ultra réalistes, « la marque a réalisé un crash test en lâchant des voitures depuis une grue haute de 30 mètres. Elle rachète également des épaves pour les analyser et les étudier car, lors d’un crash test, le choc est toujours le même. Là, ce sont de vrais accidents », continue Guillaume Dijoux.

Et qu’en est-il de la sécurité pour tous ? « La plupart des constructeurs effectuent des crash tests seulement avec des mannequins à la morphologie masculine, débute-t-il, Volvo utilise aussi des mannequins féminins ». E.V.A ou « Equal Vehicles for All », vise donc à rendre les voitures de la marque aussi sûres pour les femmes que pour les hommes.

Une stratégie payante puisque la marque a enregistré un nombre de vente de véhicules neufs record en 2019 pour la 6e année consécutive, et un gain de parts de marché sur l’ensemble des segments où elle est présente. Avec ses derniers engagements, elle réaffirme une stratégie aux fortes influences scandinaves ayant pour objectif de montrer la voie en termes de développement durable et d’innovation.

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