Une nouvelle mobilisation se tient aujourd’hui à Marseille, sur le Vieux-Port, contre la loi « sécurité globale » vivement critiquée par les défenseurs des libertés ainsi que la presse.

Samedi dernier, la mobilisation contre la loi « sécurité globale » avait rassemblé environ 22 000 personnes en France. À Marseille, une marche s’est également déroulée mardi soir, portée par des organisations progressistes ainsi que des journalistes, jugeant certains de ses articles « dangereux pour les libertés publiques ».

La loi porte, entre autres, sur le renforcement des pouvoirs de la police municipale, l’accès aux images des caméras-piétons, la captation d’images par les drones et la diffusion de l’image des policiers.

Ce samedi 28 novembre, plusieurs milliers de personnes, citoyens, organisations syndicales ou de défense des libertés, journalistes, sont rassemblées sur le Vieux-Port de Marseille pour contester la loi. La marche qui a suivi pour aboutir devant la préfecture

, Nouvelle mobilisation à Marseille contre la loi « sécurité globale », Made in Marseille

La presse opposée à l’article 24

Alors que la semaine a été émaillée de polémiques avec la parution d’images de violences policières édifiantes, l’article 24 de cette loi est particulièrement pointé du doigt. Dénoncé par les syndicats de journalistes, la Ligue des droits de l’homme ou encore Amnesty International, il prévoit notamment une année d’emprisonnement et 45 000 euros d’amendes pour la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » d’un policier ou d’un gendarme en intervention, si ces images portent « atteinte à son intégrité physique ou psychique ».

À Marseille et dans la région, les professions de l’information (journalistes, photographes, vidéastes), ont publié une tribune (signée par notre rédaction), ainsi qu’une pétition en ligne contre la loi.

Les récents événements ont exacerbé la contestation à cette loi. Le gouvernement a tenté d’apaiser la grogne en rencontrant les organisations de presse et de défense des libertés, et modifié le texte pour inclure des garanties sur le « droit d’informer ». Sans toutefois lever les inquiétudes des opposants.

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