Le confinement avait eu pour effet d’améliorer la qualité de l’air. Cependant, la reprise progressive des activités et du trafic routier provoque une hausse de la concentration des particules fines. Si les chiffres augmentent, ils restent inférieurs à ceux des années précédentes.
Atmosud avait enregistré une forte amélioration de la qualité de l’air sur la période du confinement. L’organisme dresse aujourd’hui un nouveau bilan sur les deux premières semaines du déconfinement. De manière générale, la reprise progressive des activités a fait remonter les indicateurs de pollution mais ces derniers restent inférieurs aux mesures des années précédentes.
Les niveaux d’oxydes d’azote (NOx), principaux traceurs du trafic routiers sont en hausse depuis le 11 mai. La reprise des activités et de la circulation s’est accompagnée d’une hausse de 60% autour des grands axes routiers et de 10% dans le milieu urbain. Cela reste inférieur de 40% et 30% respectivement par rapport aux années précédentes.
Concernant les émissions de PM2.5 (ou particules en suspension), une légère augmentation a aussi été enregistrée. Sur la période du confinement, cela avait augmenté du 17 mars au 17 avril, à cause de l’utilisation plus forte du chauffage. Ensuite, à partir du 17 avril, les chiffres étaient redescendus grâce à une utilisation moindre du chauffage résidentiel. Enfin, depuis le 11 mai, la présence des particules s’est renforcée à cause de deux principaux facteurs : la reprise progressive des activités et les conditions météorologiques. En effet, la hausse des températures, l’ensoleillement et les vents faibles favorisent la stagnation des particules.
Une fois de plus, malgré cette hausse, les chiffres restent inférieurs d’environ 30 à 40% par rapport aux trois années précédentes.