Alors que la 25e édition de la Juris Cup débute aujourd’hui à Marseille, Made in Marseille est parti à la rencontre de Florent Manaudou, meilleur nageur du monde installé dans la cité phocéenne et Lionel Péan, navigateur renommé qui prendra part à la course avec un tout nouveau voilier magnifique.
La Juris Cup, pour celles et ceux qui n’ont jamais entendu ce nom, c’est une course de voiliers très prisée qui se déroule depuis 25 ans dans la rade de Marseille au mois de septembre. De 25 bateaux lors de la première édition en 1991, la régate compte aujourd’hui quelques 130 bateaux.
« Sa particularité ? Les équipages doivent être composés de 50 % de juristes au minimum » expliquent les organisateurs.
Cette année, la compétition se tient du 17 au 20 septembre avec une affluence record, 20% supérieure à celle de l’année dernière. Plus de 2 200 marins de tous horizons qu’ils soient professionnels ou amateurs s’affronteront à bord de différents types de voiliers : petits ou grands, traditionnels ou modernes.
Florent Manaudou, parrain du nouveau voilier SFS II de Lionel Péan, se confie au micro de Made in Marseille.
Made in Marseille – Bonjour Florent, comment se fait-il que l’on vous retrouve ici, parrain d’un voilier exceptionnel ?
Florent Manaudou – On m’a proposé de le faire et j’ai tout de suite accepté. J’ai trouvé le parallèle entre les deux sports (la voile et la natation) très intéressant. D’autant que ce voilier est une Formule 1 des mers, capable d’atteindre 80 km/h… Ça fait rêver. Et, je trouve que le monde de la voile et de la natation regroupent beaucoup de similitudes.
MIM – Faites-vous souvent de la voile ?
FM – Rarement malheureusement. Par contre, je fais souvent du bateau à moteur, pour me rendre au Frioul par exemple. Mais, j’aimerais beaucoup essayer de faire un tour avec celui-ci.
MIM – Vous êtes très présent dans l’univers sportif marseillais, vous soutenez à ce titre la candidature de Marseille pour les Jeux Olympiques 2024 aux côtés de Paris. Comment avez-vous réagi à cette sélection et pensez-vous que Paris peut décrocher l’organisation face à Los Angeles par exemple ?
FM – Oui je pense ! Paris va y arriver. Je suis très fier que Marseille ait été choisie et très heureux. C’est ma ville de cœur et j’ai envie qu’elle aille le plus loin possible.