Atmosud publie une carte interactive permettant de visualiser l’impact du confinement sur la pollution de l’air à Marseille.

Le confinement a eu un impact important sur la qualité de l’air à Marseille. L’association de surveillance de la qualité de l’air Atmosud publie une interface interactive permettant de mieux s’en rendre compte.

Deux cartes se superposent et un curseur permet de mettre l’une ou l’autre en avant. La première représente les prévisions de pollution en temps normal. La deuxième illustre les mesures de terrain observées durant le confinement. En déplaçant le curseur, vous pouvez ainsi vous faire une idée claire de l’impact du confinement sur la qualité de l’air.

Cette interface interactive présente les concentrations de dioxyde d’azote (NO2), principal traceur du trafic routier, et celles des particules PM 2.5, émises par diverses sources (incluant le trafic, le chauffage au bois et le secteur industriel).

, Carte interactive : La pollution a-t-elle diminué pendant le confinement ?, Made in Marseille
Concernant les particules fines (PM 2.5), elles ont augmenté à certaines périodes du confinement (cliquez sur la photo pour accéder à la carte interactive)

Voitures, chauffage au bois, agriculture… Que retenir de l’impact du confinement ?

Comme en témoignent ces cartes, le confinement a été une période très inhabituelle pour les émissions de différents polluants. Dans l’ensemble, les niveaux de NO2 ont significativement baissé à Marseille (et dans les cinq autres grandes villes observées dans la région). Ces émissions sont liées à la diminution drastique du trafic routier ces deux derniers mois.

En revanche, lorsque l’on s’intéresse aux particules, le confinement a eu certains jours un impact « négatif » sur la qualité de l’air, avec une hausse des concentrations. Au début du confinement, cette hausse des particules était principalement liée au chauffage au bois et aux conditions météorologiques. Plus tardivement, Atmosud a pu remarquer que « d’autres sources participaient aux niveaux de particules dans l’air sur les stations de fond urbain. L’activité agricole notamment avec des mesures de nitrate sur notre station de référence régionale ».

Ces particules émises par diverses sources se sont accompagnées par ailleurs de particules secondaires formées par l’arrivée de conditions printanières associant une hausse des températures, de l’ensoleillement et peu de vent.

, Carte interactive : La pollution a-t-elle diminué pendant le confinement ?, Made in Marseille
La station AtmoSud de la place Verneuil
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