Humans of Marseille, Le Marseillais de la semaine porte haut les couleurs de l’Arménie, Made in Marseille Made in Marseille s’associe chaque mercredi à Humans Of Marseille pour vous proposer le portrait hebdomadaire du « Marseillais » à travers une anecdote insolite ou renversante. Cette semaine, rencontre avec un Marseillais d’origine Arménienne qui lutte au quotidien pour la mémoire du génocide.


« Né au Liban et d’origine Arménienne, je suis arrivé à Marseille quand j’avais 19 ans, sans parler un seul mot de Français et sans un sous. J’ai travaillé comme joaillier 7 jours sur 7, travaillant plus de 11 heures par jour sans relâche. Ce n’était pas facile, mais l’intégration à Marseille s’est faite vite, on était nombreux à venir d’un peu partout. 5 ans après, j’ai lancé ma boutique en continuant à travailler autant.

Humans of Marseille, Le Marseillais de la semaine porte haut les couleurs de l’Arménie, Made in Marseille
© HofM

Mais quand j’ai eu 40 ans, ma vie a basculé et j’ai trouvé mon salut dans le sport, et à 50 ans, je suis devenu un sportif de l’extrême : Diagonale des fous, Iron Man, Ultra-trail du Mont Blanc, mais surtout gravir les plus hauts sommets du monde.

Le sport m’a amené a rencontrer l’association « Courir pour la mémoire », une association qui œuvre pour le devoir de mémoire du génocide Arménien par les défis sportifs. Pour commémorer les 100 ans du génocide Arménien, je me suis lancé dans le défi de gravir l’Everest, en levant 50 000€ de sponsoring.
Après 2 ans d’entrainement extrême, le projet commence.

On avance jour après jour pendant des semaines, et le 25 Avril, alors qu’on en était à 6200 m sur 8848 m, le séisme meurtrier ébranle la région. Étant sur le côté Nord de l’Everest, on est rescapé, mais on a dû abandonner le projet.
Mais je ne baisse pas les bras et dès que possible, je retente l’aventure ».

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« Born in Liban and Armenian, I arrived to Marseille when I was 19 years old, without speaking a single word of French and without money.
I worked as jeweler 7 days a week, working more than 11 hours a day. It wasn’t easy, but I got integrated in Marseille pretty fast, as we were many to come from abroad.
5 years later, launched my own shop.

But when I turned 40, my life changed and I found my salute in sports, and 10 years later, I became an extreme sportsman : the Madmen Diagonale, the Iron Man, the ultratrail of the Mont Blanc, but also climbing the highest summits of the world.

The sport brought me to meet the association « Run to Remember », an association which aims the memory of the Armenian genocide by sports challenges. To commemorate the 100 years of the Armenian genocide, I decided to try to climb the Everest, and raised 50 000€ of sponsoring.

After 2 years of extreme training, the project started. We move forward day after day for weeks, but on April 25th, while we were at 6200m out of 8848m, the murderous earthquake shook the region. As we were on the Northside of the Everest, we survived, but we had to give up the project.
But I won’t give up and as soon as possible, I’ll retry the adventure »

Portrait by : HofM

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