La Fondation de Marseille est officiellement lancée. Son ambition clairement affichée est d’accompagner les initiatives solidaires inventives qui se multiplient sur le territoire, de donner à voir et d’inspirer les porteurs de projets.
La Fondation de Marseille est née de l’initiative de 4 entrepreneurs engagés au service de l’intérêt général. Des « serial entrepreneurs philanthropes qui aiment passionnément Marseille« insiste Tarik Ghezali, fondateur de la Fabrique du Nous et cofondateur de Marseille Solutions, représenté aujourd’hui par Daphné Charveriat.
Ces « philanthropes » veulent jouer collectif et dans la durée, pour encourager l’émergence de projets positifs à fort impact social à Marseille et dans le reste de la métropole. La Fondation veut servir de « catalyseur » pour rassembler les différents acteurs (entreprises, associations, collectivités locales, donateurs, citoyens, …), et agir autour d’un projet commun : contribuer au développement du territoire.
A l’origine du projet, on retrouve Fabrice Alimi, fondateur du Groupe AA Novelis, à l’origine du Lab Zéro, Christophe Baralotto, co-fondateur de Provepharm & MailinBlack, à l’origine de Dégun sans stage, Fabrice Necas , président d’Argeste, Cirocco, Voices’Prod, Mistral Events et Provence Mécénat, directeur général d’Only Pro Group, à l’origine de
Provence Mécénat, Cyril Zimmermann, co-fondateur d’AdUX, de HiPay, de FelixCitybird, du cinéma bistrot La Baleine et de l’école du numérique La Plateforme.
Un soutien financier et opérationnel pour les projets positifs à fort impact social
La Fondation de Marseille apportera un soutien financier à des projets positifs à fort impact social, qui visent à lutter, notamment mais non exclusivement, contre les précarités sociales, culturelles, éducatives, économiques et environnementales. Pour cela, elle s’appuie sur un Comité exécutif composé de ses fondateurs, de donateurs et de personnalités qualifiées sur ses thématiques. Mais aussi, sur un groupe de personnes ressources, le Conseil d’orientation, composé de représentants des pouvoirs publics et de citoyens.
Fabrice Nécas, président de la Fondation de Marseille détaille plus précisément ses ambitions : « Le nombre de projets que l’on va pouvoir soutenir n’est pas encore déterminé. On veut être sûr de leur qualité. Pour cela, il ne faut pas tomber dans le quantitatif et vouloir en soutenir des centaines. Si je devais donner un chiffre, je pourrais dire qu’il y aura plus de 20 projets… Côté financement, ce sont les fondateurs eux-mêmes qui vont mettre la main à la poche. Bien évidement, nos entreprises et nous, en direct, participons. Nous prenons en charge les frais de fonctionnement de l’association. Et on s’engage au moins sur 5 ans, car on veut accompagner les projets sur plusieurs années ».
La Fondation de Marseille est avant tout un outil pour les PME, « celles qui se développent, qui recrutent et qui ont envie de faire évoluer le territoire » souligne Christophe Baralotto. « Les grands groupes aussi peuvent nous rejoindre, mais on sait qu’ils ont déjà souvent leurs propres outils« . Il n’y aura en revanche pas de contribution financière publique des collectivités territoriales dans les projets sélectionnés par la Fondation, comme l’explique Cécile Malo, déléguée générale de la Fondation de France Méditerranée : « Les donateurs sont des particuliers et des entreprises. Mais, c’est important de rappeler que l’Etat soutient indirectement la philanthropie, car les dons sont déductibles d’impôt ».
Au delà du soutien financier, la Fondation mise aussi sur l’importance du réseau de ses donateurs pour venir en aide aux porteurs de projets. Un prolongement naturel des activités pour un entrepreneur qui a réussi comme le souligne Christophe Baralotto : « Je suis convaincu que l’entreprise a un rôle social à jouer sur son territoire. Je trouve naturel de m’associer à un projet collectif au service de l’intérêt général« .
> Pour candidater : rendez-vous dès le 23 février sur le site ici ou sur le site de la Fondation de France. A partir du lancement, les candidats ont un mois et demi pour répondre.