L’acteur marseillais Moussa Maaskri est la tête de liste de Martine Vassal dans les 15e et 16e arrondissements de Marseille, fief de la sénatrice Samia Ghali, candidate à la mairie de Marseille.

Il a souvent – très souvent – incarné les truands, les mauvais garçons sur le grand écran. Il faut dire que Moussa Maaskri a la gueule de l’emploi. Son visage claque dans les productions françaises, et même internationales. L’été dernier, l’acteur et scénariste marseillais a enchaîné les tournages dans la cité phocéenne ; passant de Bronx, d’Olivier Marchal à Stillwater, où il donne la réplique à Matt Damon.

Aujourd’hui, il est prêt à jouer un nouveau rôle, cette fois aux côtés de Martine Vassal, pour les municipales de mars 2020. Moussa Maaskri a accepté d’être tête de liste de la candidate LR dans les 15e/16e arrondissements de Marseille. « Une évidence », pour l’adhérent des Amis de Martine Vassal. Il lui a proposé son soutien pour la campagne, ensuite « elle m’a fait une autre proposition » qu’il n’a pu refuser.

« Martine Vassal est une femme qui rassemble »

Le temps de la réflexion, de consulter ses proches, surtout pour « appréhender les éventuels coups qui vont pleuvoir », il a décidé d’accepter, parce que pour lui, Martine Vassal est « une femme qui rassemble, pragmatique. C’est aussi une très grande chance pour nous, depuis quelque temps au Département, à la Métropole et j’en suis sûr à la ville de Marseille, parce qu’elle rapproche toutes les communautés, elle unit et elle a aussi des préoccupations qui sont les miennes, pour aider les gens dans la difficulté. Le fait de me choisir est un signe qui prouve que je ne me trompe pas. »

« Je ne me suis pas trahi »

Dans le 8e secteur, face entre autres à la sénatrice Samia Ghali, « Franky » Calazzi, le gros bras porte-flingue de « Tany », dans La French, part dans l’optique de défendre ses idées, de porter « un projet en accord avec mes envies ».

Tous les deux jouissent d’une notoriété locale et nationale qui joue en leur faveur. « Evidemment, il y a Samia Ghali. Elle est incontournable dans les quartiers, celui-ci notamment. Il y a d’autres candidats aussi, je les connais tous, certains sont même des amis », explique le tête de liste, mais il espère avant tout une « confrontation d’idées dans le respect ».

Le partage : un pilier « fondamental »

Parmi les quatre piliers de campagne de Martine Vassal, il y a un qui lui tient particulièrement à cœur : partager. « Il est fondamental. Cest le sens même de mon choix de m’engager. Si aujourd’hui, je pars, c’est parce que j’ai envie de rendre ce qu’on m’a donné », dans cette ville qui l’a accueilli « à bras ouverts », lorsqu’il a débarqué d’Algérie avec sa mère en 1973, à l’âge de 6 ans.

Au fil des années, le gosse des Flamants s’est forgé un nom, une carrière sans quitter Marseille, « parce que je suis passionné par cette ville. J’ai d’ailleurs toujours fait mon métier en soutenant les projets des jeunes marseillais évoluant dans le même univers que le mien, tout ce qui émane de cette ville d’ailleurs. Voilà pourquoi, je suis toujours resté là au détriment d’une carrière. Pour faire ce métier, il faut être à Paris, mais je trouve que je me suis plutôt bien débrouillé », sourit-t-il. « Je ne me suis pas trahi, ni mes valeurs, ni l’amour que j’ai pour cette ville ».

En suivant cette démarche, lui qui a connu le bidonville du boulevard Romain-Rolland entend être attentif aux problématiques des quartiers : « Je les connais. Je n’ai rien à promettre à personne, par contre j’ai envie d’écouter, réécouter parce que parfois on n’a pas bien entendu ce que les gens ont à dire et réagir en fonction de ça, dans le cadre du programme de Martine Vassal. »

« Je viens en tant que Moussa Maaskri »

Depuis ses débuts sur les planches au théâtre de La Criée à ses premiers rôles au cinéma, Moussa Maaskri s’est engagé dans un programme avec le ministère de la Justice, pour jouer dans les centres de jeunes en difficultés, dans les prisons, animant également des ateliers d’écriture. « S’engager aujourd’hui, c’est une démarche qui n’est pas nouvelle pour moi. C’est comme une concrétisation des actions de longue date que j’ai menées pour cette ville », assure-t-il.

Après la tournée à succès de Zorba, [la création dEric Bouvron, ndlr] où il renoue avec le théâtre, levant le voile sur une autre facette de ses talents, Moussa Maaskri part officiellement en campagne. Une parenthèse politique qui ne devrait toutefois pas mettre un point final à sa carrière. Mais s’il doit faire un choix, il choisira son mandat de maire. « Quand on s’engage, on va jusqu’au bout, il y a des priorités. »  

Loin de la fiction ou des seconds rôles, l’acteur veut tenir le haut de l’affiche pour cette élection dite « historique », mais une chose est sûre, le candidat ne veut pas entrer dans la peau d’un homme politique. « Je viens en tant que Moussa Maaskri, issu de la société civile et sans étiquette ». Et dans ce casting pour gagner la mairie de secteur, il espère remporter tous les suffrages.

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