Le marché des trottinettes électriques en libre service à Marseille vient de connaitre un nouveau chamboulement. La municipalité a tranché hier, à partir du 21 octobre, seules 3 sociétés : Bird, Circ et Voï seront autorisées à circuler.

Jusqu’à présent, 8 sociétés de trottinettes étaient en circulation en libre service dans les rues de Marseille… Mais dans quelques jours, il n’en restera que 3 : Bird, Circ et Voï. Chaque opérateur sera autorisé à déployer maximum 2000 trottinettes, et devra s’engager à récupérer celles qui seront jetées dans la mer. Les autres opérateurs comme Wing ou Tier devront plier bagage et notamment le leader du secteur local : Lime et ses 1500 trottinettes. Les premières à avoir conquis le coeur des Marseillais en janvier dernier.

Lime compte 53 salariés à Marseille et avait investi plusieurs millions d’euros dans un entrepôt comme l’indique leur communiqué de presse : « Au-delà du temps, de l’énergie et de l’argent investis, Lime s’était fixé un objectif : servir les Marseillais pour s’inscrire dans le paysage local. Notre déception est à la hauteur de cet engagement et des efforts déployés. »

11 entreprises en course, 3 sur la ligne d’arrivée

11 entreprises avaient postulé à l’appel à projets lancé par la mairie, qui anticipe ainsi l’entrée en vigueur de la loi d’Orientation des Mobilités dite LOM, adoptée le 17 septembre. Elle offrira un nouveau cadre réglementaire aux opérateurs de trottinettes.

Le choix de la ville s’est quant à lui opéré en fonction de critères financiers et techniques, respectivement 30% et 70% de la note. Chaque société devra payer une redevance de 1,80 euro par m2 occupé sur l’espace public et verser un pourcentage de son chiffre d’affaires en fin d’année. Les entreprises qui ont proposée d’être les plus « généreuses » avec la ville dans l’appel à projets ont obtenu la meilleure note de critère financier.

Bird, Circ et Voï pourront opérer pendant une durée d’un an, renouvelable deux fois.

3 commentaires

  1. 70% des marseillais n’en veulent plus et on peut les comprendre mais avec du fric la ville cède. Juste avant les élections c’est couillon.

  2. Si les municipalités, de Marseille ou ailleurs, avaient un brin de perspicacité elles interdiraient tous les opérateurs de location de trottinettes électriques tout en maintenant l’autorisation pour tout un chacun d’avoir sa propre trottinette électrique. Ainsi le nombre de trottinettes électriques diminuerait considérablement et avec lui le nombre de nuisances envers les piétons car ce n’est pas la même chose que d’avoir sa propre trottinette qu’il faut transporter partout y compris chez soi pour la recharger que d’utiliser une trottinette électrique en location que l’on va utiliser pour quelques kilomètres avant de la laisser n’importe où quand on est arrivé.

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