Le Consumer Electronic Show (CES) réunit chaque année la crème de la crème en matière d’innovations technologiques à Las Vegas. Cette année encore, la Région Sud Provence Alpes Côte d’Azur constitue la plus grosse délégation française avec 55 startups.

Le CES de Las Vegas offre chaque année une vitrine exceptionnelle aux participants. Ce salon d’exception tourné vers l’avenir a vu passer une foule d’innovations qui ont changé la vie des consommateurs depuis 1967. C’est en effet lors de cet événement que le magnétoscope, le DVD ou encore la Xbox ont été présentés pour la première fois.

La session 2019 se déroulera du 7 au 11 janvier, avec une délégation de 55 startups de notre région, accompagnée par une délégation d’institutionnels, avec des représentants des métropoles Aix-Marseille Provence, Nice-Côte d’Azur, Toulon Provence Méditerranée et les communautés d’agglomération du Grand Avignon et de Sophia Antipolis. La Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur conduira quant à elle l’ensemble du groupe.

, 55 startups de la Région s’envolent à la conquête du CES de Las Vegas, Made in Marseille
Une délégation de plus de 50 start-ups va prendre la route de Las Vegas.

La plus grosse délégation française

L’opération d’une valeur estimée à 450 000 euros environ a pour but de valoriser le savoir-faire de la région en matière d’innovation. Le Conseil régional finance le projet à hauteur de 250 000 euros, le reste est pris en charge par d’autres collectivités. « Nous avons publié un appel à manifestation d’intérêt et avons reçu 102 réponses. Nous avons ensuite sélectionné 60 entreprises au CES qui en a conservé une cinquantaine », précise Bernard Kleynhoff, conseiller régional et président de la commission économie, industrie, innovation, nouvelles technologies et numérique.

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Bernard Kleynhoff de la Région Sud a participé à la sélection des startups

La délégation made in Sud est la plus conséquente des délégations françaises. Si en 2017, la région Sud n’était représentée qu’en tant qu’observatrice, l’an passé 44 entreprises ont pris part au salon sous la bannière régionale. Elles seront donc une dizaine de plus cette année. Parmi elles, certaines s’intéressent à la réalité augmentée, à la santé, à la smart-city ou encore au sport.

Des ambitions vastes pour les startups

C’est notamment le cas de Jean-David Rombi qui travaille pour Sportbak. Sa société commercialise « Futbak League », une solution connectée pour analyser les performances de joueurs de football. A l’aide d’un capteur attaché à la cheville, une foule de données est enregistrée. Les dribbles réussis, les courses, les duels gagnés, les tacles sont  enregistrés sur l’interface numérique consultable des joueurs ou du coach le cas échéant. C’est la deuxième fois que Jean-David Rombi se rend au CES. « Pour nous l’objectif est de pouvoir démarcher des lycées et autres universités américaines pour leur proposer notre solution. Ces établissements disposent de moyens conséquents pour développer le sport », explique-t-il avec impatience.

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Jean-David Rombi espère pouvoir approcher de futurs clients.

Parmi les entrepreneurs qui vont prendre la route du Nevada, on trouve également Stéphane Malaussena de « Volcanic 3D ». Cette boite niçoise a créé une imprimante 3D qui produit trois fois plus vite que le reste du marché et peut travailler environ 50 matériaux différents. « Nous voulons profiter du salon pour mettre en lumière notre savoir-faire et augmenter notre visibilité », lance-t-il aux côtés de sa machine aux lumières vertes des plus futuristes.

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Parmi les entreprises, Volumic 3D a créé une imprimante 3D dernier cri

Ou encore Beelife, l’entreprise qui  développe des solutions pour permettre aux abeilles de continuer à se développer, avec son produit CoCoon, première ruche connectée, solaire, hybride et isolée qui assainit l’habitat des abeilles et les protège contre le Varroa destructor. Mais aussi, Qista, spécialisée dans la lutte éco-responsable contre les moustiques, grâce à l’utilisation de pièges à moustiques brevetés. Son produit : Smart Bam est le premier piège à moustiques connecté équipés de capteurs électronique, capable de rendre possible l’analyse en temps réel des évolutions de population de moustiques dans des zones où les maladies vectorielles représentent un risque. Ou Lumi’In, fabricant français de lampadaires solaires autonomes et intelligents, et O’Sol qui développe des batteries intelligentes qui peuvent être rechargées par énergie solaire ou une autre source renouvelable, idéales pour des loisirs en plein air.

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