C’est encore un projet, mais cela pourrait bientôt devenir une réelle solution. Du haut de ses 30 centimètres, le petit robot Vitirover a tout compris. Tout terrain et autonome en énergie, il propose une solution alternative à l’utilisation de glyphosate pour l’entretien des sols enherbés : vignes, bordures de voies ferrées, fermes photovoltaïques…

Aujourd’hui, sur les 8,6 millions d’hectares de vignes dans le monde, 6 millions sont entretenus avec des désherbants chimiques de type glyphosate. Et si une idée simple pouvait changer tout ça ?

Né au coeur du vignoble de Saint-Émilion, le robot Vitirover est le produit de quatre prototypes mis au point par les ingénieurs de la société créée en 2010 par Xavier David Beaulieu et Arnaud de La Fouchardière. Produit localement du côté de la région bordelaise, ce petit robot tondeur autonome a été imaginé pour évoluer facilement dans les vignobles, entre les piquets et ceps de vignes, il fallait miser sur la petite taille.

Un robot de petite taille pour se faufiler partout et désherber naturellement

Plutôt que de recourir à quelques grosses machines conduites manuellement et à des produits chimiques, Vitirover propose une multitude de petits engins autonomes. Chaque robot est très maniable, il mesure 70 cm x 30 cm x 32 cm de large, pour 22 kg. Grâce à un petit panneau solaire, il peut tenir jusqu’à 9 heures d’autonomie. Et si le soleil n’est pas au rendez-vous, sa batterie lui offre encore 24 heures d’autonomie.

, Un robot solaire pour remplacer le glyphosate et désherber naturellement ?, Made in Marseille

Équipé d’une carte GPS délimitant la zone à entretenir au mètre voire au centimètre près, Vitirover effectue une tonte mécanique, lente mais continue, au plus près des ceps de vigne et de tous les types d’obstacles des surfaces qu’il entretient, durant toute la période de pousse de l’herbe, d’avril à septembre.

Et si les premiers tests ont été effectués dans les vignobles, l’avantage d’un tel robot, c’est qu’il peut s’utiliser partout, là où le glyphosate se propage et détruit les sols. Le long des voies ferrés qui représentent des milliers de kilomètres de végétation, sous les postes électriques à haute tension, sous les pommiers, poiriers, noisetiers, dans les fermes photovoltaïques…  

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