Créée à Marseille au début de l’année 2014, la marque La Nouvelle s’est spécialisée dans la lingerie. Son credo : des sous-vêtements qui se dévoilent et se portent comme des accessoires de mode. Rencontre avec Alix de Moussac et Aurélie Grandemenge, respectivement styliste et consultante mode, les deux fondatrices de la marque marseillaise.

La volonté des deux fondatrices de La Nouvelle est de faire une lingerie simple mais qui se voit. Son signe distinctif : les bretelles de tous les modèles de soutiens-gorge sont en lurex doré. « On fait de la « lingerie de prêt-à-porter », c’est-à-dire qu’elle vient en complément des vêtements créés par d’autres marques. Pour apporter quelque chose en plus à un haut avec décolleté par exemple, comme un accessoire », explique Aurélie Grandemenge.

En plus de la lingerie, les collections printemps-été se composent de modèles de maillots de bain. Pour adulte mais aussi pour enfants.

, La Nouvelle veut faire de la lingerie un véritable accessoire de mode, Made in Marseille
Modèle de lingerie de La Nouvelle © DR
, La Nouvelle veut faire de la lingerie un véritable accessoire de mode, Made in Marseille
Modèle de maillot de bain de La Nouvelle © DR

Focus sur la vente en ligne et à l’international

La styliste Alix de Moussac avait déjà lancé sa marque sous son propre nom, en 2006. Lorsqu’elle s’associe avec Aurélie Grandemenge, en 2014, elles repartent avec La Nouvelle. Depuis elles ont implanté leur marque un peu partout en France et à l’étranger, dans une centaine de points de vente multimarques.

À court terme, les deux fondatrices aimeraient développer leur boutique en ligne et les ventes à l’international. « Pour le moment, la majorité de notre chiffre d’affaires se fait via les boutiques dans lesquelles nos collections sont vendues. Pour booster le e-shop, on a embauché une community manager ce qui nous a permis de nous développer ».

À moyen terme, l’idéal serait d’ouvrir leur propre boutique. À Marseille ? « Pourquoi pas, on verra comment les choses évoluent. C’est une organisation à part et ça nécessite beaucoup de trésorerie », reste prudente Aurélie Grandemenge. En attendant, les deux fondatrices et leur équipe sont installées dans un atelier avec pignon sur rue dans le quartier d’Endoume (7e).

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Par Agathe Perrier

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