« Hope Project » est une initiative de parents d’enfants malades, de médecins et du monde de l’entreprise. Le but, agir pour le bien-être des enfants hospitalisés à la Timone. Leurs actions se découpent en quatre axes : soutenir les enfants au quotidien, aider les familles, améliorer la qualité d’accueil des enfants à l’hôpital et organiser des récoltes de fonds pour y parvenir.
À l’origine du projet, Victoire Antoun, mère de famille dont l’enfant est soigné à la Timone. C’est elle qui, en prenant conscience que l’atmosphère de l’hôpital avait une influence sur l’humeur de son fils, est à l’origine des premiers travaux du 16ème étage. « Lorsqu’on est enfant et parent d’enfant malade, c’est difficile d’évoluer dans cette structure pas toujours pensée pour le bien-être des enfants même s’ils y sont parfaitement bien soignés », explique-t-elle.
Accompagnée de Michel Tsimaratos qui dirige le service pédiatrie multidisciplinaire de la Timone, elle a pu mener une première action pour amener de la vie et mettre des couleurs sur des murs ternes. Elle sera rejointe par Guillaume Gorincour, professeur de Radiologie à Aix-Marseille Université et Laure Sarda, médecin, femme d’entreprise et animatrice du Lab 360 et par deux nageurs français célèbres, Laure Manaudou et Fabien Gilot qui deviendront les parrains de l’action.
On peut donner de différentes manières
Pour participer au « Hope Project », il faut donner. L’équipe propose plusieurs manières pour les aider à réaliser leurs projets :
- Les Médigames, du 1er au 8 juillet 2017. « Hope Project » est partenaire de la compétition ouverte aux membres des professions médicales et de la santé et recueille la moitié des frais d’inscription des participants
- Le « Hope Project Festival », le 15 septembre 2017. Food trucks et fanfare accueilleront le public à partir de 18h30 au Théâtre Silvain pour laisse place à Nathalie MKing, une chanteuse jazz, blues et r&b américaine à 20h15 et au groupe électronique Synapson à 22h. L’intégralité des bénéfices, dont les places disponibles ici, sera reversée à l’initiative puisque le personnel, à l’exception des ingénieurs du son, est bénévole.
Et toute l’année…
- Vente de bracelets estampillés « Hope ». Victoire Antoun fabrique manuellement des bracelets élastiques dont leur vente est reversée en intégralité à l’action.
- « Hope Project » fait aussi appel aux entreprises. Elles ont la possibilité de donner des matériaux et/ou de se proposer pour les poser.
« Hope fait participer les entreprises, les particuliers, l’art mais aussi diverses formes de compétences dans le milieu hospitalier », résume Michel Tsimaratos.
Un projet de nouveau design pour commencer à agir concrètement
Comme premier objectif, « Hope Project » a choisi le projet design de Margaux Keller, designer marseillaise. Contactée par l’initiative qui l’a séduite, elle s’est rendue au cœur de consultations pour observer. « Je voulais essayer d’en comprendre les fondements, les problématiques et quelles pouvaient être les attentes des soignants, des parents, des enfants », ajoute-t-elle.
Pour ce nouveau design de l’étage de pédiatrie, Margaux Keller a voulu repenser les lieux pour les rendre plus humain. « Il fallait redéfinir le service de pédiatrie. Je voulais que l’on s’éloigne au maximum de l’archétype hospitalier pour que l’enfant ne soit pas confronté à des images difficiles à encaisser ».
Pour cela, elle a axé son travail autour de 3 mots-clés : « rassurer » avec les formes, « évasion » avec l’imaginaire des enfants et « ergonomie » pour que le lieu soit adapté aux enfants. Au final, la designer a imaginé entre autre une salle d’attente rebaptisée « Salle des œuvres » qui exposerait les dessins d’enfants et une salle de consultation plus chaleureuse.
Pour le moment, le projet est à l’état de croquis faute de financement suffisant. Hope Project espère toutefois le livrer pour septembre 2018.
Retrouvez Hope Project sur le site www.hopeproject.fr ou par mail hello@hopeproject.fr