Découvrez dans cet article, une invitation à apprécier le Fonds Régional d’Art Contemporain PACA (Frac PACA) en 5 bonnes raisons par Charlotte.
Je ne comprends rien à l’art contemporain. Je me demande sans cesse : mais qu’est-ce, cette étrange chose qui est de l’art mais ne m’apparaît pas toujours comme belle ? Et, qui sont ces artistes inaccessibles et étranges ? Et d’ailleurs, quel est sens de cette oeuvre ?
Pourtant un jour, dans un moment d’absence ou peut-être juste portée par la curiosité, j’ai décidé d’entrer dans ce grand bâtiment qui fait un peu peur, celui du Frac. Vous voyez, ce grand bâtiment de la Joliette dont la façade semble recouverte de milliers de feuilles blanches A4 prêtes à s’envoler ?
Et bien croyez-moi ou non, j’en suis sortie pleine d’espoir et de découvertes étonnantes, amusantes et chaleureuses. J’y ai trouvé un rapport nouveau au monde: sans règle, sans conformisme, multiple et intrigant. Peut-être est-ce un peu de cela, alors, l’art contemporain ?
Frac signifie « Fonds Régional d’Art Contemporain », et il y en a dans toutes les régions. Leur but est de faire vivre les formes diverses de l’art contemporain, par l’acquisition d’œuvres ou en aidant les artistes de la région, sur tout le territoire régional. Mais aussi de nous les faire vivre à nous, Provençaux. Le Frac nous fait vivre les formes diverses de l’art contemporain grâce à son bâtiment marseillais dans lequel on retrouve plein d’expositions, mais aussi sur tout le territoire de PACA dans des dizaines de lieux partenaires. Le Frac soutient, organise et met en lien la vie régionale de l’art contemporain, les artistes et le public.
5 bonnes d’aller découvrir le Frac
1- Le bâtiment du Frac de la rue de Dunkerque est vraiment original
Imaginé par Kengo Kuma, ce bâtiment situé en face des Docks de la Joliette, sur le boulevard de Dunkerque, vaut bien une petite visite. Déjà, pour sa façade qui laisse présager de drôles de découvertes à l’intérieur, ensuite pour déambuler dans ses salles et se laisser prendre au jeu.
Dès que vous franchissez les portes du Frac et si vous vous autorisez à un peu de curiosité, vous découvrirez vite qu’à l’intérieur de ce bâtiment de 1500 m2, tout vous appartient. Vous pouvez tout y faire, vous avez le droit. Et vous pouvez tout regarder, il s’y passera quelque chose. Dans le bâtiment du Frac, tout est fait pour que subtilement, par la suggestion de l’architecte et des œuvres mises en scène en symbiose avec le bâtiment, vous soyez étonnés.
2- Les expositions sont nombreuses et toujours étonnantes
Vous ne sortirez pas indemne d’une balade au Frac. Soit parce que vous vivrez seul une expérience de contemplation étonnante, soit parce que votre artiste préféré surgira de nulle part. En effet, les artistes sont souvent présents sur place. Françoise Pétrovitch – exposition S’absenter – animera d’ailleurs un débat ce samedi 17 septembre, soit parce que les œuvres vous feront beaucoup réfléchir, soit parce que vous aurez eu une longue discussion sur le sens profond de ce que vous êtes en train de contempler avec le médiateur de la salle d’en bas. Oui, il y a plein de gens à votre disposition le long des expositions pour tout vous expliquer ou juste pour discuter.
En ce moment, et jusqu’au 30 octobre 2016, l’exposition phare s’appelle S’absenter, par l’artiste Françoise Pétrovitch. S’absenter est un véritable parcours artistique puisqu’on le retrouve, dans des formes différentes, à Marseille, Tarascon et Arles. Peintures, dessins, vidéos, dessins d’animation, céramiques et sculptures composent un corpus aussi riche qu’inédit qui se donne à voir tout au long de ce parcours d’art contemporain. Ces expositions présentent un panorama sélectif en proposant à l’échelle de chaque lieu un récit qui procède par jeux d’associations et de confrontations entre les œuvres. Celles-ci dévoilent des affinités et des obsessions où l’étrange, le merveilleux et l’animal cohabitent dans des paysages hybrides, habités de présences humaines délicates et angoissantes, ambivalentes et silencieuses. Conçues dans une scénographie propre à chaque site, elles révèlent tour à tour le processus créatif et les sources d’inspiration qui fondent ce travail, toujours en quête de nouvelles recherches et de nouveaux médiums.
3- Un vendredi par mois, l’entrée est gratuite en nocturne !
Et le prochain vendredi de nocturne, c’est ce soir, vendredi 16 septembre. L’entrée est libre et gratuite de 18h30 à 22h ! Au programme de cette soirée : à 19h30 et 21h Avec, Contre, Sur est un parcours dansé par Elise Ladoué, à travers l’exposition de Françoise Pétrovitch, S’absenter. Conçu comme un parcours où le public est amené à suivre ou à surprendre la danseuse, chaque endroit choisi est sujet à une variation autour des œuvres présentes…
Le dimanche après midi aussi, le FRAC est toujours gratuit !
4- Le Frac est partout en PACA
Ses œuvres, ses idéaux, ses artistes, ses équipes, sont en mouvement sans cesse. Avec le Frac, tout s’exporte et tout se met en mouvement. On retrouve de son souffle dans toute la région : au Centre International d’Art Contemporain de Carros, au Musée museum départemental de Gap, à Toulon, Mane, Mougin, dans des écoles, des médiathèques, des associations…
5 – Pour sa bibliothèque
Amateurs d’art, vous allez vous régaler des rayonnages de livres et magazines en tout genre sur le thème de l’art contemporain, mais pas que !
INFOS PRATIQUES
Pour venir au Frac
20, boulevard de Dunkerque
13002 Marseille
Métro et Tramway : arrêt Joliette
Bus lignes 35, 49 et 82 : arrêt Joliette
Accès : autoroute A55
Tel : 04 91 91 27 55
Fax : 04 91 90 28 50
accueil@fracpaca.org
Horaires d’ouverture des expositions :
Du mardi au samedi de 12 h à 19 h
Le dimanche de 14h à 18h (entrée gratuite)
Fermé lundi et jours fériés
Un vendredi par mois : nocturne gratuite de 18h à 22h
En période inter-exposition le FRAC est fermé.
Du 31 octobre au 25 novembre le Frac est fermé au public.
Réouverture le 25 novembre à 18h.
Pour les visites de groupes :
Du mardi au samedi de 10h à 18h sur réservation uniquement reservation@fracpaca.org
Les bureaux sont ouverts du mardi au vendredi de 9h à 18h