La Ville a lancé les premiers appels à projets pour quatre « pépites patrimoniales » de Marseille. Ouverts à tous, il s’agit de trouver une vocation publique et redonner vie à ces bâtiments à l’abandon.
Une bâtisse en bord de mer au Vallon des Auffes. Le très curieux Pavillon de partage des eaux aux Chutes-Lavie. Un immeuble de 4200 m² des années 1930 sur le boulevard des Dames. Ou encore, un classique trois-fenêtres marseillais à Saint-Lambert (7e). La Ville de Marseille invite la population à s’emparer de ces quatre « pépites patrimoniales ».
La municipalité est en effet propriétaire de très nombreux bâtiments du Nord au Sud de la commune. Une partie d’entre eux sont à l’abandon depuis des décennies, malgré leurs qualités architecturales, patrimoniales, ou leurs surfaces importantes.
Elle a donc lancé en début d’année ce dispositif faisant appel à « la créativité » de la population pour imaginer des projets et redonner vie à ce patrimoine dormant. Les quatre premiers lots sont donc désormais soumis aux idées des Marseillais, sur le site de la Ville.
Des appels à projets créatifs et inclusifs
« L’objectif est de les remettre en usage et de permettre aux Marseillaises et Marseillais d’investir ces lieux patrimoniaux, par le biais d’appels à créativité », indique la Ville. Elle s’adresse aux associations, entreprises ou simples citoyens, qui ont jusqu’au 16 juin pour soumettre leurs projets.
Selon les bâtiments concernés, la municipalité impose des thématiques. Comme l’eau, pour le Pavillon de partage des eaux. Ou un « lieu culturel autour du cinéma et de la formation » pour l’immense immeuble du boulevard des Dames.
Concernant la bâtisse discrète vue mer sous la Corniche Kennedy, au numéro 62, la mairie souhaite voir éclore « un lieu culturel et convivial à vocation pédagogique s’inspirant de son environnement : Vallon des Auffes, Monument aux morts de l’armée d’Orient et des terres lointaines… ».
Quoiqu’il en soit, tous ces projets devront respecter « l’ouverture aux Marseillaises et Marseillais, le développement de projets inclusifs et accessibles à toutes et tous. Et une recherche de créativité dans la proposition, tout en restant économiquement réaliste ». À vos idées !