80% des habitants de la région vivent dans une commune labellisée Villes et Villages Fleuris

Le Comité régional de tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur a dévoilé ce 9 avril le nouveau palmarès 2024 des Villes et Villages Fleuris dans la région. 63 communes ont été distinguées cette année.

Le label Villes et Villages Fleuris récompense depuis plus de 65 ans les communes qui s’engagent à améliorer leur cadre de vie en prenant en compte la place accordée au végétal dans l’aménagement des espaces publics. Ce mercredi 9 avril, à l’Hôtel de Région à Marseille, le palmarès 2024 a été dévoilé.

Parmi les 63 communes visitées l’an dernier par le jury régional, 43 conservent leur distinction. Cinq intègrent le label en décrochant leur première fleur. Huit reçoivent leur deuxième fleur et cinq autres accèdent à la troisième. Enfin, Juan-les-Pins et Gréoux-les-Bains rejoignent les municipalités labellisées 4 fleurs, une distinction attribuée par un jury national.

Avec 264 communes labellisées à ce jour, « plus de 80% des habitants » de la Région Sud vivent désormais dans une ville ou un village labellisé, indique François de Canson, président du Comité Régional de Tourisme (CRT) Provence-Alpes-Côte d’Azur. « Nous nous fixons un objectif de 300 communes à fin 2028 ».

Un enjeu touristique mais aussi climatique

Si le label Villes et Villages Fleuris revêt un enjeu touristique, « il a su évoluer depuis sa création, estime François de Canson. Il ne s’agit plus simplement d’esthétique ou d’ornement. C’est aujourd’hui un véritable outil de politique publique, au service de l’aménagement du territoire, de la transition écologique ».

Car la démarche est aussi environnementale. « Fleurir sa commune, c’est s’adapter au changement climatique. Ce sont des projets de végétalisation, de désimperméabilisation, de reconquête de la nature en ville qui renforcent les trames vertes et contribuent à rafraîchir les espaces urbains ».

Le président du CRT rappelle que ces projets de verdissement sont mis en oeuvre dans un contexte de « pression hydrique croissante ». D’où l’importance d’adopter « des pratiques économes, en choisissant des essences sobres, en optimisant l’arrosage, en sensibilisant les habitants ». Pour conjuguer beauté et sobriété et faire rimer embellissement avec respect de l’environnement.