Un nouvel établissement ouvre ses portes à deux pas du Vieux-Port de Marseille, sur le cours d’Estienne d’Orves. La brasserie Barbotin mise sur une déco et une carte résolument traditionnelles. Tout en adaptant le concept à la gastronomie locale.

Après Paris et Lille, le groupe de brasseries La Nouvelle garde a décidé de « prendre l’autoroute du soleil » pour débarquer à Marseille, sur le cours d’Estienne d’Orves. La brasserie Barbotin ouvre en lieu et place du Marché des Grandes Halles du Vieux-Port, qui n’aura pas réussi à s’imposer sur cette place prisée de l’hyper-centre.

Après une première semaine de rodage, le nouvel établissement ouvre ses portes au grand public vendredi 21 février, au numéro 21 du cours d’Estienne d’Orves.

Barbotin espère convaincre la clientèle avec une formule bistronomique revendiquée à table comme dans la déco très marquée. Le concept semble avoir séduit le haut de l’Hexagone. Le groupe affiche l’ambition de « redonner toutes ses lettres de noblesse à la cuisine de brasserie ».

barbotin, La nouvelle brasserie Barbotin fait le pari du traditionnel sur Estienne d’Orves, Made in Marseille
Crédit : Pierre Lucet Penato

La part belle aux recettes traditionnelles…

« Une ode à la cuisine cuisinée », lance La Nouvelle garde, assurant proposer « des produits de saison, régionaux, sourcés au plus près et auprès de producteurs ».

Aux fourneaux, les chefs proposent « les recettes traditionnelles qu’ils aiment tant. Poireaux vinaigrette, saucisse purée, Paris-Brest… Et autres nouvelles invitées se mitonnent de A à Z, prouvant que la transformation de produits est le fer de lance de vrais cuisiniers », clame la brasserie Barbotin.

Le menu se veut accessible, du moins pour le lancement. Œufs mayo à 3€, soupe à l’oignon à 9€, jusqu’au pâté en croute à 11€… La carte propose des entrées résolument franchouillardes. Et poursuit avec des plats tels que saucisse purée à 14€, tartare de bœuf, ou la daube de poulpe qui grimpe à 24 €.

Sans oublier les desserts tout aussi traditionnels, dont le Paris-Brest semble être l’égérie.

barbotin, La nouvelle brasserie Barbotin fait le pari du traditionnel sur Estienne d’Orves, Made in Marseille
Crédit : Pierre Lucet Penato

Et aux « spécialités qui racontent la Provence »

Toutefois, les cuisiniers du Barbotin semblent aussi vouloir « s’approprier les codes de son nouveau terroir ». Et mettre en valeur des « nouvelles spécialités qui racontent la Provence. La déjà best-seller caillette ardéchoise mitonnée selon la recette familiale de leur chef Camille. Ou le croustillant toast de soubressade pulsé au miel et thym ».

Sans oublier la mer, Marseille oblige. « Le roi iodé qu’est le loup grillé au BBQ s’accompagne d’un riz pilaf au fumet de poisson et beurre blanc », décrit la Nouvelle garde.

Comme tout nouvel établissement qui se respecte, les cocktails seront de la partie, sous la houlette de la cheffe barmaid Jennifer Lenechet. À table ?

barbotin, La nouvelle brasserie Barbotin fait le pari du traditionnel sur Estienne d’Orves, Made in Marseille

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