Le Diocèse annonce que les premiers ouvriers sont arrivés à Notre-Dame de la Garde pour préparer le grand chantier de restauration. 30 000 feuilles d’or doivent redorer la Bonne Mère pour une inauguration prévue en décembre.

Du haut de ses 154 ans, la statue de la Vierge à l’Enfant de la basilique Notre-Dame de la Garde s’apprête à se refaire une beauté. Le diocèse indique qu’après la bénédiction des entreprises à Saint-Victor, à l’occasion de la chandeleur, les premiers ouvriers sont arrivés à la basilique ce lundi 3 février pour installer le grand chantier de restauration du site.

Pour l’heure, il s’agit de préparer les opérations. Le véritable premier coup de marteau devrait officiellement débuter en mars sur les façades de la basilique avec la « pose d’une première nouvelle pierre de Calissanne », précise le diocèse.

Il faudra attendre l’été pour voir le chantier se pencher sur la statue de la Bonne Mère. D’abord concernant sa structure métallique. Puis, à partir d’octobre, pour rénover ses dorures extérieures avec l’application de 30 000 feuilles d’or de 23 carats.

à Notre-Dame de la Garde, Les ouvriers arrivent à Notre-Dame de la Garde pour restaurer la Bonne Mère, Made in Marseille
La statue de la vierge doit être restaurée © Diocèse de Marseille

Plus de 2,8 millions d’euros pour une inauguration en décembre

Cette grande restauration concernera également d’autres éléments de la basilique, comme le campanile, le clocher, mais aussi la crypte et des brûloirs. L’ensemble de l’opération devrait aboutir en décembre avec une inauguration en grande pompe. 

Le public devrait être de la partie, puisqu’il a été nombreux à participer à la campagne « Je soutiens la Bonne Mère ». Cet appel au dons, qui se poursuit tout au long du chantier, a permis de lever plus d’un million d’euros pour un budget total de 2,8 millions d’euros de travaux.

De nombreuses grandes entreprises du territoire ont également participé, de la CMA CGM, premier mécène, en passant par l’Olympique de Marseille, Pernod Ricard, la famille Coquet-Reinier (Onet), Caisse d’Épargne CEPAC, Banque Populaire Méditerranée… Ainsi que les institutions publiques, dont la Ville de Marseille qui annonce ces derniers jours contribuer à hauteur de 300 000 euros.

La Bonne Mère un jour « monument historique » ?

Car, certains l’ignorent peut-être, malgré ses 2,3 millions de visiteurs annuels, ce symbole incontournable de Marseille n’est pas classé au titre des monuments historiques. L’édifice ne bénéficie donc pas des aides financières publiques pour son entretien.

Mais la ministre de la Culture, Rachida Dati, souhaite changer cela en inscrivant Notre-Dame de la Garde aux monuments historiques. Il faudra encore convaincre le Diocèse de Marseille, qui a décliné cette proposition de l’État par le passé. Le chantier actuel semble prouver qu’il ne manque pas de soutien pour entretenir la Bonne Mère.

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