Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, la campagne officielle pour les élections législatives débutera le 17 juin. Les candidats disposent de quelques jours seulement pour déposer leur candidature.
Les dates clés des élections
Premier tour : 30 juin
Second tour : 7 juillet
Réunion des nouveaux députés : 11 juillet (deuxième jeudi suivant le second tour)
Suite à la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, provoquée par une défaite significative face au Rassemblement National (RN) aux élections européennes, la France se prépare à de nouvelles élections législatives. Cette décision, permise par l’article 12 de la Constitution, entraîne une réorganisation politique majeure dans le pays.
Dépôt des candidatures entre le 12 et le 16 juin
La campagne officielle pour les élections législatives débutera le 17 juin, conformément au délai légal prévu, soit deux semaines avant le premier tour des élections. Les candidats disposent d’une courte fenêtre, du mercredi 12 juin jusqu’au dimanche 16 juin à 18 heures, pour déposer leur candidature.
Ce calendrier serré impose une pression de taille sur les partis et les candidats, qui doivent rapidement se préparer et s’organiser.
Pendant cette période de campagne, tous les travaux parlementaires seront suspendus. Cette suspension interrompra l’examen de tous les textes législatifs en cours. Le gouvernement actuel continuera de gérer les affaires courantes jusqu’à l’élection des 577 nouveaux députés et la formation d’un nouveau gouvernement.
Droit de se représenter et investitures
Tous les députés sortants ont le droit de se représenter. De nouveaux candidats peuvent également être investis par les différents partis politiques. Les tractations pour les investitures et les alliances entre les forces politiques sont déjà en cours, alors que les partis tentent de maximiser leurs chances de succès dans ce contexte de crise politique.
La dissolution de l’Assemblée nationale a provoqué une réévaluation des alliances et des stratégies politiques. Les appels à l’union et au rassemblement se multiplient, en particulier à gauche et au centre-droit, face à l’urgence de répondre à la montée de l’extrême droite. Les partis cherchent à forger des alliances stratégiques pour renforcer leurs positions respectives avant les élections.