Les obsèques de Jean-Claude Gaudin, décédé lundi, auront lieu jeudi 23 mai à la cathédrale de La Major. Un hommage républicain doit lui être rendu aujourd’hui à 17 heures. Un registre de condoléances est ouvert toute la journée à l’Hôtel de Ville.
Jean-Claude Gaudin, maire de Marseille durant 25 ans, de 1995 à 2020, est décédé ce lundi 20 mai 2024 à l’âge de 84 ans, dans sa résidence secondaire de Saint-Zacharie (Var). Il a été victime d’un arrêt cardiaque et n’a pu être ranimé, avait indiqué une source de son entourage, à l’AFP. Depuis, les hommages de personnalités politiques de tous bords et du monde économique sont nombreux.
Ses obsèques publiques auront lieu, ce jeudi 23 mai à 15 h à la cathédrale de la Major à Marseille. Tous les Marseillais sont invités à venir y assister. La messe d’obsèque sera présidée par le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, a précisé à l’AFP le diocèse de la cité phocéenne.
Un hommage républicain
À l’occasion d’une déclaration à la presse, Benoît Payan a annoncé qu’un hommage républicain lui serait rendu, ce mardi 21 mai, à 17 heures, dans la salle des délibérations, dans laquelle figurent les cartouches des différents maires de Marseille.
« C’est dans cette salle qu’il a fait ses premières armes avec Gaston Defferre, ici où nous nous trouvons. Et c’est dans ce bureau qu’il a exercé la magistrature première de cette ville de 1995 à 2020 ». Pour ce temps solennel, la municipalité a convié tous les élus actuels et ceux ayant siégé depuis 1995 sont invités.
« Au revoir, Monsieur le Maire »
Ses obsèques auront lieu dans les prochains jours, à la cathédrale de la Major. « J’invite bien évidemment les Marseillaises et les Marseillais qui veulent lui rendre hommage à s’y rendre », a déclaré le maire.
Il a également inscrit un mot dans le registre de condoléances mis à disposition des Marseillais dans le hall de l’Hôtel de Ville de 8h à 20h, pour permettre à tous les Marseillais de se recueillir : « Monsieur le Maire. Vous avez aimé Marseille et les Marseillais. Enfant de la ville, vous êtes de ceux qui n’avez hérité de rien, et pourtant vous léguez à notre cité un souvenir indélébile. J’ai eu la chance de faire mes armes face à vous. Aujourd’hui, je veux vous rendre un hommage ému et sincère. Votre trace restera. Au revoir, Monsieur le Maire ».