À l’occasion du Test Event dans la rade de Marseille, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a mis à l’épreuve son nouveau dispositif de sécurité qui coordonne pour la première fois policiers et gendarmes.

À quelques semaines du coup d’envoi de la coupe du monde de rugby à Marseille et à un an des Jeux olympiques 2024, le Test Event qui se déroule jusqu’au 16 juillet fait office de grande répétition générale pour l’ensemble des acteurs locaux.

À cette occasion, la préfète de police des Bouches-du-Rhône, Frédérique Camilleri, a décidé de tester le nouveau dispositif de sécurité qui sera déployé dans la cité phocéenne à l’occasion des grands événements. Dans ce cadre, une coordination inédite est mise en œuvre entre la police et la gendarmerie, pour renforcer les effectifs de la direction départementale de la sécurité publique.

« Nous avons choisi de tester un certain nombre de dispositifs de sécurité pendant ces épreuves tests, pour voir comment ça marche en mode opérationnel, du point de vue des interpellations ou des procédures judiciaires, détaille Frédérique Camilleri, préfète de police des Bouches-du-Rhône. Cela nous permet également de voir si la liaison technique fonctionne bien comme avec des fréquences radio ».

Cette nouvelle méthode de travail permet notamment la mise en place d’un groupe de sécurisation dans les transports (GST). Depuis le 8 et jusqu’au 13 juillet, huit équipages composés de trois gendarmes sont déployés sur les lignes de transport (bus et tramway) afin de renforcer les forces de police pour sécuriser et être visibles.

Près de 720 gendarmes à l’occasion de Jeux

« Il nous arrive de guider les passagers aussi, s’amuse le commandant de la GST, Ludovic Arnault. Les passagers sont pour la plupart heureux de nous voir mais aussi surpris. Nous avons déjà interpellé huit personnes pour détention de stupéfiants, situation irrégulière ou encore un mineur qui avait fugué », continue le commandant.

Ces groupes de présence dans les transports sont des réservistes et seront près de 720 lors des JO 2024. « Chaque gendarme à son métier à côté. L’un travaille à l’Urssaf, une autre en tant qu’infirmière dans un CHU », complète Ludovic Arnault.

« Le test est concluant se réjouit Frédérique Camilleri. L’idée est de faire un retour d’expérience et de pouvoir régler les petites choses à deux mois de la coupe du monde de rugby ».

gendarmes, La préfecture de police teste son nouveau dispositif de sécurité pour les grands événements, Made in Marseille
Le groupe de sécurité dans les transports (GST) dans le bus
Bouton retour en haut de la page