À l’occasion d’un colloque sur la lutte contre les addictions, Michèle Rubirola a réaffirmé son objectif : ouvrir une salle de shoot à Marseille en 2023. La concertation devrait débuter dans quelques semaines.

Cela fait plusieurs années que le projet de création d’une salle de shoot à Marseille est dans les cartons. Il devait initialement voir le jour dans une antenne de l’hôpital de la Conception en 2020. Mais la crise sanitaire et des indécisions politiques sur le choix du lieu ont retardé l’échéance.

Aujourd’hui, en France, seules les villes de Paris et Strasbourg sont dotées de salles de consommation à moindre risque, autrement dit « salles de shoot ». Ces salles, qui ne sont pas des lieux de sevrage, servent d’espaces de prévention et de dialogue avec les personnes dépendantes, mais aussi de réduction des risques d’infection des seringues usagées et d’overdoses.

Une salle de shoot en centre-ville dès l’année prochaine

C’est finalement à l’occasion des premières Rencontres internationales de la réduction des risques et de la lutte contre les addictions, organisées cette semaine par la Ville de Marseille, que l’adjointe à la santé, Michèle Rubirola, a remis sur le devant de la scène, ce projet qui faisait partie du programme du Printemps marseillais aux élections municipales.

Le lieu qui sera choisi devra accueillir 150 personnes par jour et ne sera pas dans un hôpital. S’il n’a pas encore été arrêté, il devra « se concentrer là où les gens consomment (…) aux alentours de la gare Saint-Charles, du cours Julien et plus largement du centre-ville » précise Michèle Rubirola.

La Ville n’exclut pas d’aménager des algecos sur un terrain municipal car, pour installer cette salle de shoot, il faut encore trouver un lieu d’environ 400 m2. La concertation avec les habitants devrait démarrer début 2023.

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