Les Provençaux auront l’opportunité de vivre une soirée surprenante le 30 septembre, lors de la Nuit européenne des chercheur·e·s. Au programme, jeux, conférences dans le noir, escape game et autres expériences originales pour percer les mystères de la recherche scientifique.
Le rendez-vous est donné au Dock des Suds vendredi 30 septembre : petits et grands sont invités à participer à la Nuit européenne des chercheur·e·s. Lors de cette soirée riche en découvertes, la cellule de culture scientifique d’Aix-Marseille Université, organisatrice de l’événement, assure qu’il n’y aura pas de « conférences incompréhensibles » ni de « graphiques illisibles ». Cette 7e édition se veut avant tout ludique.
La Nuit européenne des chercheur·e·s se déroule simultanément dans plus de 300 villes dans toute l’Europe, avec un « travail collaboratif » entre celles-ci. Et c’est le thème de « L’imprévu » qui a été retenu cette année.
À Marseille, c’est dans un Dock des Suds transformé avec la complicité de scénographes locales que les curieux pourront se plonger dans « un univers propice à la rêverie » et à la découverte de sujets de recherche aussi variés que l’archéologie, les neurosciences, la chimie, l’océanographie, l’intelligence artificielle ou encore la littérature.
« On veut que ce soit une fête »
De nombreuses activités vont rythmer la soirée des visiteurs venus percer les mystères de la recherche : jeux, conférences dans le noir, cinéma, tête-à-tête, plateau radio, escape game et bien plus encore.
« On veut que le public soit en immersion et que ce soit une fête » nous confie Hannah Robin, chargée de médiation scientifique et co-organisatrice de la soirée. « Chaque année, la programmation est complètement renouvelée avec des chercheurs différents. L’objectif, c’est d’attirer le public le plus large possible, et notamment les scolaires ».
Pour cette nouvelle édition, une grande « épopée » sera notamment proposée, avec un « parcours étonnant sur les pas d’Ulysse, de Troie à son île d’Ithaque ». Celui-ci sera jalonné d’expériences originales, comme la discussion avec une tête parlante, la fabrication d’hologrammes, le jonglage avec des onomatopées ou encore une fouille archéologique dans un atelier de potier.
Conférences dans le noir et chasse aux fake news
Plongés dans le noir, des scientifiques partageront leurs histoires de recherche sur le thème de l’imprévu. Un « bureau de désinformation » sera également proposé par les scientifiques d’Aix-Marseille Université pour aider les visiteurs à détecter les « fake news ». Les fausses informations qui circulent sur les sujets de recherche seront passées au crible.
Enfin, diverses activités ludiques rythmeront la soirée avec l’organisation de jeux. Les participants retrouveront quelques classiques comme « Le Jeu de l’oie » et « Qui est-ce ? ». Ils auront aussi la possibilité de se plonger dans une enquête sur un meurtre près d’un manuscrit du Moyen Âge, ou bien de faire deviner des sujets sans prononcer les mots interdits avec le « Taboo de la recherche ».
« Comme on est dans une démarche d’événement éco-responsable, en lien avec l’ADEME, nous tenions à organiser cette soirée dans un lieu facilement accessible en transports en commun, précise Hannah Robin. On espère que cette année encore le public sera nombreux à faire le déplacement ». Les portes de cette soirée, qui s’annonce riche en surprises, ouvriront au Dock des Suds le 30 septembre à 18h.
Infos pratiques
- Date : vendredi 30 septembre
- Heure : dès 18h
- Lieu : Dock des suds, 12 rue Urbain V 13002 Marseille
- Accès : tram T2 et T3 arrêt Arenc le silo / métro 2 arrêt National
- Entrée libre et gratuite
- Bar et food trucks sur place
- Âge minimum conseillé : 12 ans pour la majorité des activités, espace enfants à partir de 4 ans
Plus d’informations : site officiel et événement Facebook
Le soutien des institutions
La Commission européenne soutient depuis 2005 la Nuit Européenne des Chercheur·e·s et encourage les carrières de chercheur·e·s en Europe. À Marseille, l’événement est porté par Aix-Marseille Université, en partenariat avec les organismes de recherche (CNRS, INSERM, IRD, INRAE, CEA, École centrale Marseille, Avignon Université, Université de Toulon) avec le soutien également du Gouvernement Français, de la Région Sud, du Département des Bouches-du-Rhône, de la Métropole Aix-Marseille Provence et de la Ville de Marseille.