Lancés le 18 juin 2015, sous l’impulsion de Martine Vassal, présidente du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône, les Etats Généraux de Provence ont pour objectif de dessiner « La Provence de demain ». Avec l’ensemble des élus de la majorité, ils ont pu identifier les leviers à actionner afin d’impulser des changements et améliorer le quotidien des habitants.

Si la Provence regorge d’atouts exceptionnels, elle présente également des indicateurs socio-économiques préoccupants : taux de chômage et de pauvreté alarmants, déficit d’offre de logements, d’infrastructures de transport etc.

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Martine Vassal, Présidente du Conseil départemental, entourée de ses élus. Danièle Brunet, Gérard Gazay, Lucien Limousin, Jean-Claude Feraud

Pour palier à ces problématiques, Martine Vassal a tenu à présenter, lors de sa conférence de presse le 28 janvier, son programme pour les cinq ans à venir.

« La Provence de demain » s’articule autour de quatre axes :

Un plan d’action dont l’efficacité sera non seulement mesurée régulièrement mais surtout « financé et finançable sans augmentations d’impôts » précise Martine Vassal.

Focus sur le troisième axe : faire de l’emploi un engagement de tous les instants

L’emploi « mère de toutes les batailles »

La conférence de presse fut l’occasion de revenir sur certains chiffres inquiétants. Le taux de chômage s’élève à 12,2% en Provence et il est de 28,8% pour les 20-24 ans. Le déficit d’emplois salariés est estimé à 60 000 rien que sur le seul territoire de la métropole.

Pour parvenir à faire baisser significativement le taux de chômage et redonner de l’espérance aux habitants, le Conseil départemental entend agir sur deux leviers de croissance.

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Le tourisme : levier de croissance ?

Le premier n’est autre que de rendre la Provence toujours plus attractive pour attirer de grands projets scientifiques, industriels, technologiques ou commerciaux. « En développant l’économie, nous trouverons des entreprises qui pourront embaucher » souligne Gérard Gazay, maire d’Aubagne et conseiller départemental délégué au développement économique et à l’emploi.

« Nous maintiendrons les 130 millions d’euros mobilisés sur toute la mandature pour accompagner des opérations d’envergure européenne ou internationale : Henri Fabre, Piicto, French Tech, Village des Marques » assure Martine Vassal. Une nouvelle convention sera proposée pour permettre l’accélération du développement du Port Autonome de Marseille-Fos.

Accroître la fréquentation touristique est également un moyen mis en avant pour créer de l’emploi. Ainsi, la politique internationale sera recentrée vers les pays « dans lesquels nous trouverons des entreprises qui viendront investir ici, des touristes et partenaires scientifiques pour nos clusters » indique Martine Vassal. Un Pass Provence sera également lancé sur l’ensemble du département pour faciliter l’accès au lieux culturels et touristiques.

Enfin, pour les 5 ans à venir, Martine Vassal prévoit « à minima » la construction de 3 000 logements, 7 000 logements à rénover et de doter l’ensemble du territoire « du très haut débit avec 36 millions d’euros consacrés à la fin des zones blanches ».

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Bientôt un Pass Provence ?

Rapprocher l’offre et la demande

Comme signalé plus haut, le taux de chômage en Provence est deux points au-dessus de la moyenne nationale. Le second levier sur lequel Martine Vassal entend agir est le rapprochement de l’offre et de la demande.

Pour combattre le chômage, une équipe entièrement dédiée à la question sera en permanence à l’Hôtel du Département pour mettre en relation les employeurs et les demandeurs d’emplois. Des événements pour faciliter les rencontres seront également prévus.

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Gerard Gazay, maire d’Aubagne et conseiller départemental délégué au développement économique et à l’emploi.

« Nous avons déjà expérimenté cela au Département en faisant venir la CGPME qui avait recueilli auprès de ses adhérents une soixantaine d’offres potentielles à prendre tout de suite. Avec la Présidente et les services du Département, nous avions contacté, après sélection, 200 personnes qui étaient au RSA. Après une journée à faire du job dating, une bonne partie a retrouvé un emploi. Notre volonté est de multiplier ses actions avec toutes les fédérations pour faciliter le rapprochement  offre-demande et faire baisser le taux de chômage » indique Gérard Gazay.

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