Ce matin, les élus de la Ville de Marseille et de la Métropole se sont réunis sur la place Jean Jaurès, dite la Plaine, pour annoncer le lancement d’une grande opération anti-tags et de nettoyage du mobilier urbain.

La place Jean Jaurès, dite la Plaine, a été entièrement rénovée et inaugurée il y a un peu moins d’un an. Pourtant, elle subit déjà de nombreuses dégradations, notamment des graffitis sur le mobilier urbain et l’aire de jeux pour enfants.

En mars, la place a été de nouveau vandalisé dans le sillon du Carnaval de la Plaine, au grand damn des riverains qui dénoncent régulièrement les dégradations de l’espace public, les rodéos urbains et le stationnement sauvage sur les réseaux sociaux.

Les images de l’inauguration de la Plaine en mai 2021

4 jours de nettoyage sur la Plaine

Pour tenter de remédier au problème, Christine Juste, adjointe au maire en charge de la propreté de l’espace public, Roland Cazzola, conseiller municipal délégué aux emplacements, aux marchés forains et à la lutte contre les graffitis et Jean-Yves Sayag, vice-président du Territoire Marseille Provence en charge des déchèteries et des dépôts sauvages, sont intervenus ce matin sur la Plaine.

Ils ont annoncé la mobilisation conjointe de la Ville et de la Métropole Aix-Marseille-Provence, toute la semaine pour une grande session de nettoyage.

L’opération dure 4 jours, elle a démarré hier et se termine vendredi. L’objectif est de faire un « nettoyage intégral après le passage du Carnaval de la Plaine et avant le retour des forains » précise Roland Cazzola, qui chiffre le coût à 12 500 euros pour la Ville, laquelle prend en charge le nettoyage du mobilier urbain. La Métropole, de son côté, est en charge du nettoyage des kiosques, des sorties de parking, des toilettes et des sols.

L’équivalent de 40 terrains de football nettoyés chaque année

La lutte contre les tags est un enjeu très fort pour Marseille, car elle représente un budget annuel conséquent qui vient alourdir les dépenses publiques.

En effet, la municipalité « consacre 1,1 million d’euros par an au nettoyage des tags pour une surface de 289 000 m². Soit l’équivalent de 40 terrains de football » précise l’élu marseillais.

À titre d’exemple, le coût de l’enlèvement d’un tag par hydrodécapage est estimé à 6,50 euros/m². Alors pour tenter de limiter les dépenses, un vernis spécial a été appliqué sur certaines surfaces de la place Jean Jaurès, notamment les marches en pierre, pour faciliter les futures opérations de nettoyage.

Et des « discussions sont en cours pour faire intervenir des artistes pour la réalisation de beaux graffitis et de fresques sur certaines surfaces » poursuit Roland Cazzola. Une mesure qui permettra peut-être de freiner les ardeurs des adeptes du tag sauvage.

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