Confectionner un vélo électrique urbain avec intelligence artificielle, voilà le pari de l’entreprise marseillaise Bellatrix et ses vélos Iweech. Ils sont actuellement disponibles en pré-commande. 

« Je vous mets au défi de prendre votre voiture en ville et de réussir à trouver une place facilement, de ne pas perdre de temps et de ne pas s’énerver une seule seconde… c’est devenu presque impossible ! » nous challenge Christophe Sauvan, président-fondateur de Bellatrix. Pour Christophe, prendre le volant est devenu une source d’angoisse. Pour cette raison, il a décidé de créer un moyen de transport « qui faciliterait la vie et diminuerait le stress ». 

Son défi : aller plus loin que les vélos électriques traditionnels pour encourager les utilisateurs. C’est dans ses ateliers à Marseille que l’équipe d’I Weech a imaginé le concept. « Le vélo garantit d’avoir toujours assez de batterie pour arriver à votre destination, et donc de faire le moins d’efforts possibles », explique Christophe Sauvan. Tout en nous montrant l’application mobile « I weech » liée au vélo, il poursuit : « vous pouvez connecter le vélo à l’application et lui indiquer une adresse. Cela va lui permettre de gérer la batterie ». L’installation de l’application n’est pas obligatoire. Lorsque les trajets sont répétés régulièrement, l’engin va les enregistrer tout seul au bout de quelques jours, afin de se gérer de manière autonome. 

Quoi qu’il en soit, le vélo passe en mode économie d’énergie dès qu’il a moins de 30% de batterie. Il peut dépasser les 220 km en autonomie maximum. 

Un seul bouton sur le vélo 

On est bien loin des vélos au poids considérable où on devait faire attention à changer nos vitesses…celui-ci semble tout droit sorti du futur. Du haut de ses 18kg, il ne possède aucune vitesse, ses pédales sont rétractables et sa potence est rotative en un seul clic. On ne retrouve qu’une seule chose près du guidon : un bouton. C’est lui qui va permettre d’activer le mode « intelligent » mais aussi de nous indiquer plusieurs choses grâce à des couleurs. « Par exemple, si le bouton devient orange, il y a un problème de composant », explique le fondateur de la start-up. Si on décide de ne pas activer l’intelligence artificielle, il est possible de rester en « freeride », mais cela reste un vélo de ville, il n’y a pas la possibilité de rouler en colline par exemple. 

L’intelligence ne s’arrête pas là : le vélo est muni d’un système anti-vol connecté avec votre téléphone. En cas de vol, l’usurpateur déclenche une alarme de 90 décibels. Dans le même temps,  l’utilisateur reçoit une notification pour le prévenir, il pourra alors utiliser une carte pour retracer son vélo. Autre exemple, le routage GPS qui prédit directement la dépense énergétique en fonction du parcours. 

, Iweech, le vélo électrique le plus « intelligent » du monde est Marseillais, Made in Marseille

Un projet qui se prépare depuis 2017 

Le concept a déjà séduit plusieurs clients partout dans le monde. La semaine prochaine, des vélos IWeech seront livrés en Angleterre ou encore au Luxembourg. C’est grâce à un financement lancé il y a deux ans sur Kickstarter que les ventes sont aujourd’hui possibles.

La start-up avait récolté 67 000 dollars sur les 17 000 nécessaires, un franc succès pour les Marseillais. Se déplacer sans se fatiguer ni polluer, c’est une idée qui plaît et Christophe Sauvan confie être optimiste vis-a-vis du projet. D’ailleurs, il se projette déjà sur la création d’une adaptation de VTT de son IWeech. En attendant, pour s’offrir un vélo intelligent, il faut compter 3 200 euros en pré-commande (jusqu’à la fin du mois de juin). Le tarif passera ensuite à 3 850 euros. 

Plus d’informations : https://iweech.com/fr

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