Le Jellyfishbot est un petit robot flottant capable de se faufiler entre les bateaux pour nettoyer les déchets en surface des ports. Son créateur, Nicolas Carlési a été récompensé par le prix « créativité » des entrepreneurs positifs. Son aspirateur flottant devrait bientôt nettoyer les ports de plaisance de la région, dont le Vieux-Port de Marseille.

En anglais, Jellyfishbot signifie « robot-méduse ». Une référence au sac transparent traîné par le petit engin téléguidé, créé par Nicolas Carlesi et sa société Iadys. Il permet de récolter les déchets flottants en surface, même nichés dans les petits recoins. Et il y en a beaucoup dans le Vieux-Port…

La CPME13 a organisait la semaine dernière la grande finale départementale de la 5e édition des Trophées des entrepreneurs positifs à la Friche de la Belle de Mai. Le jeune ingénieur a été récompensé par le prix « créativité ».

 

Une solution face aux innombrables déchets du Vieux-Port

Le président de la Société nautique des pêcheurs, piadiers, plaisanciers (SNPPP), Armand Di Tucchi, accueille le Jellyfishbot pour une démonstration. Il est tous les jours sur son ponton du quai de Rive-Neuve, et constate la pollution : , Jellyfishbot : le robot nettoyeur du Vieux-Port remporte le prix des entrepreneurs positifs, Made in Marseille  « On ne sait pas vraiment d’où ça vient, mais des fois, ça arrive d’un coup et l’eau est envahie de déchets flottants. C’est un vrai problème. »

Un problème auquel Nicolas Carlesy pense pouvoir remédier avec son robot. « Le sac a une capacité de 80 litres que l’on peut facilement vider. Le Jellyfishbot peut traiter une surface de 1 000 m² en l’espace d’une heure, en se faufilant dans tous les recoins ». L’avantage du robot est de pouvoir être piloté du quai avec un télécommande. Une révolution pour les agents qui nettoient actuellement le port à l’épuisette.

Bientôt à l’œuvre dans le Vieux-Port ?

Le jeune doctorant en robotique marine a bon espoir de vendre sa création à la métropole Aix-Marseille Provence pour nettoyer le Vieux-Port. « Ils ont été séduits par le Jellyfishbot, mais il faut d’abord faire une mise en concurrence. Ce n’est pas le seul port que j’ai démarché. Nous envisageons de travailler avec 5 ports de plaisance de la région avant la fin de l’année. »

Il ne faut pas oublier que le meilleur moyen pour que le Vieux-Port reste propre, c’est de ne pas jeter de déchets dedans.

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