Après une interview dans laquelle il a parlé de sa vision et de l’évolution du street art à Marseille, Julien Cassar, fondateur du premier concept store dans le quartier du Panier, révèle « son Marseille » : ses préférences, ses coups de cœur mais aussi ce qu’il aimerait changer.

Bien qu’il ait grandi vers le Cours Julien, quartier de Marseille où le street art s’étale partout sur les murs, Julien Cassar n’a pas baigné dans cet univers dès son enfance. Lui était plus dans la sculpture de poisson, un hobby qu’il affectionne toujours aujourd’hui, et les activités manuelles. C’est plusieurs années plus tard et après avoir passé quelque temps à l’étranger qu’il s’oriente vers le graffiti et l’art urbain plus globalement.

À son retour à Marseille, il ouvre le premier concept store du quartier du Panier. Baptisé « UndARTground », il y propose affiches et tee-shirts en série limitée réalisés avec les artistes marseillais. Une vraie caverne d’Ali Baba où l’on trouve aussi des produits originaux axés sur la culture graffiti, skate, hip hop et underground et qui met à l’honneur la création marseillaise.

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Julien Cassar


Julien Cassar, Découvrez le Marseille de Julien Cassar, street-artiste au Panier, Made in Marseille Made in Marseille – Bonjour Julien. Vous avez ouvert il y a quatre ans votre concept store dédié au street art dans le quartier du Panier. Pour autant, quel est votre quartier préféré de Marseille ?

Julien Cassar – Le Panier justement ! J’aime beaucoup la mentalité de ce quartier qui est vraiment celle d’un petit village dans la ville où tout le monde se connaît et se dit bonjour, où personne n’est indifférent et où il y a une vraie solidarité entre les gens. C’est ce qui fait son charme et je me suis très vite senti comme chez moi.

MIM – Si vous étiez un emblème de Marseille, quel serait-il ? 

JC – Une sardine. C’est le poisson qui représente le plus Marseille selon moi parce que selon la légende, elle a bouché le Vieux-Port ! Et aussi car j’ai comme hobby depuis tout petit de faire des poissons en sculpture que l’on peut retrouver à certains endroits de la ville.

MIM – Outre votre concept store, vous faites partie des artistes marseillais du courant street art. Parmi vos confrères, en avez-vous un préféré ?  

JC – C’est impossible de n’en choisir qu’un ! Donc je dirais tous les graffeurs marseillais : Nhobi, Joke, Gamo, Difuz, Asha et plein d’autres encore dont certains sont du quartier du Panier et ont réalisé plusieurs œuvres déjà à Marseille.

Julien Cassar, Découvrez le Marseille de Julien Cassar, street-artiste au Panier, Made in Marseille
La fresque de la Vieille Charité réalisée par les artistes marseillais Nhobi et Seek 313 © AP

MIM – Quelle œuvre de street art représente le mieux Marseille selon vous, qu’elle soit toujours présente ou non ?

JC – Celle de la Vieille Charité qui a été fait par Nhobi et Seek 313. Ils ont fait carrément le pêcheur, la sardine, le décor à l’ancienne de Marseille. De ce que j’ai vu et de ce que je connais, c’est la fresque qui représente le plus Marseille.

MIM – Enfin, pouvez-vous résumer Marseille en seulement trois mots ?

JC – Je dirais « unique » parce qu’elle est unique dans sa disposition, dans son cosmopolisme en France et elle est unique dans le pays de par sa mentalité et sa façon d’être. Puis « énorme potentiel » et « fierté d’être Marseillais », aussi bien pour les gens qui viennent la visiter que pour les gens qui y habitent. Y’a un vrai amour pour Marseille, cette ville ne laisse personne indifférent. On l’aime où on la déteste et c’est ce qui fait son charme.

Par Agathe Perrier

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